OS89: Tendres gestes

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Cet OS se déroule une semaine après le mariage d'Astrid et Harold (Dragons 3).

Astrid était en train de préparer un ragoût, debout devant la cheminée allumée à touiller sa sauce lorsqu'elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Aussitôt, un sourire se dessina sur ses lèvres. Harold était enfin de retour à la maison, après avoir passé sa journée sur Beurk à remplir son rôle de chef.

Harold retira sa botte et sa cape avant de s'avancer jusqu'à la salle à vivre. Lorsqu'il vit Astrid, il ne pu s'empêcher de sourire. Elle lui tournait le dos et semblait occupé. Il s'avança vers elle et posa ses mains sur ses hanches avant de déposer un baiser dans sa nuque ce qui la fit aussitôt frémir.

-Tu m'as manqué. murmura-t-il en plongeant son nez dans sa chevelure pour en humer le parfum doux et familier.

-À moi aussi.

Elle se retourna et entoura le corps d'Harold avec ses bras tout en posant sa tête contre son torse. Il lui rendit son étreinte et l'embrassa sur le haut du crane ce qui la fit sourire d'avantage encore.

-Comment c'est passée ta journée ? lui demanda-t-elle en regardant les flammes danser dans la cheminée en face d'eux.

-Comme d'habitude.

Il hocha banalement des épaules avant d'ajouter :

-Je suis plus que content d'être rentré, et puis en plus mon adorable épouse à préparer le repas.

Son ton était taquin. Il regarda Astrid dont les joues avaient subitement rougies.

-Que t'arrive t-il ?

Elle releva la tête et lui adressa un regard emplit d'émotion contradictoire.

-Rien, c'est juste que je n'arrive pas encore à mit faire.

-À te faire à quoi ?

-Être ta femme.

-Cette idée est-elle si terrible que ça ?

Il rigola doucement, hilare tout en regardant avec tendresse son épouse, toujours blottie dans ses bras.

-Non, au contraire. C'est juste que ça me fait bizzare de me dire que je suis "l'épouse" de quelqu'un.

Harold se calma. Il prit le visage de la blonde entre ses mains et déposa un tendre et léger baiser sur son nez, ce qui la fit frémir.

-Rassure toi, je ferais tout pour être un bon mari. lui souffla-t-il en collant son front contre le sien.

-Je sais.

Ils restèrent collés l'un à l'autre, les yeux fermés et l'esprit léger jusqu'à ce qu'une désagréable odeur de lard et de patates brûlés parviennent jusqu'à leur narine.

-Mince ! Le ragoût !

La blonde s'écarta brutalement d'Harold et s'agenouilla devant la cheminée. Inconsciente et impulsive qu'elle est, elle attrapa précipitamment le couvercle de la marmite, mais comme ce dernier était extrêmement chaud, elle se brûla et le relâcha en poussant un cri de douleur.

-Astrid !

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Harold s'était agenouillé auprès d'elle et inspectait maintenant sa brûlure avec attention. Toute sa main gauche était rouge vif et de petites cloques commençaient déjà à se former sur ses doigts meurtris.

-Tu es complètement folle ! s'écria-t-il.

-Ne bouge pas, je reviens. ajoute-t-il avant de se lever.

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