OS49: Dernier combat

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Cette petites histoire se déroule peu après les évènements de Dragons 3.

Voilà maintenant plusieurs heures que le soleil s'était enfoncé dans la mer pour laisser sa place à une magnifique lune qui éclairait le Nouveau Beurk de sa splendide aura de lumière. Dans une hutte, en haut de la plus haute colline de l'ile, un couple soudé et bien connu ici, était en train de parler vivement, rigolant de temps en temps, assis l'un à côté de l'autre devant l'âtre de leur cheminé.

-Qu'est-ce que tu préfère chez moi ? demanda Harold en venant doucement jouer avec une des mèches blondes de son épouse.

-Je ne sais pas trop...tu es ingénieux et créatif...j'aime beaucoup ça, et puis tu es beau...mais ce que je préfère chez toi sans aucun doute c'est ta sensibilité.

Sur ce, Astrid déposa un petit baiser sur la joue de son mari qui lui adressa un sourire charmeur avant de poser tendrement sa main sur le ventre de la blonde, le caressant avec son pouce.

-J'en reviens toujours pas...dire qu'on va être parents.

-C'est sur que c'est une bonne surprise.

Astrid laissa sa tête retomber sur l'épaule du brun tandis qu'il continuer à caresser son ventre, un sourire aux lèvres. Il était tellement heureux que la blonde soit enceinte, lorsqu'elle lui avait annoncé, il avait été comme un enfant le matin de Snowgueultogue. Il était tellement impatient que le petit vienne au monde, mais il restait encore trois mois à patienter, cela lui paraissait interminable.

-Tu aimerai avoir une fille ou un garçon ? demanda Astrid.

-Je ne sais pas trop...une fille peut-être. Ça serait chouette d'avoir une minie-Astrid, je serais le plus comblait des hommes avec deux petites femmes à la maison.

La jeune femme rigola puis reposa calmement son regard sur les flammes dansantes devant elle.

-Une minie-Astrid ? Tu es sur que tu arriverai à supporter deux Astrid ?

Son époux baissa la tête vers elle et l'embrassa sur le front.

-Je sais pas...peut-etre pas.

Un baillement échappa à Astrid.

-Je suis fatiguée. Je vais aller me coucher. souffla-t-elle.

Harold l'aida à se relever. La blonde posa une dernière fois ses lèvres sur les siennes puis commença à s'éloigner, une main sur le ventre quand tout à coup, une chose colossal s'écrasa sur la maison.

Les murs tremblement et le choc fut si terrible que la cheminé s'éteignit et les meubles tombèrent tandis qu'Astrid s'écrasait lourdement sur le sol en gémissant de douleur.

Une fois le bruit assourdissant estompait, Harold se releva à toute vitesse et accouru jusqu'à son épouse toujours sur le sol.

-Astrid ! Ça va ?

Il aida la jeune femme à se redresser et l'inspecta nerveusement de la tête au pied.

-Ça va, ça va. T'en fais pas.

À nouveau une explosion fit trembler la maison, faisant taire les deux amoureux. Astrid poussa un crie en voyant un trou dans le mur en face d'eux tandis que du feu s'entroduisait dans leur hutte.

-On doit sortir de là ! cria Harold en lui prenant la main.

Il courut dehors en traînant sa femme derrière lui. La pauvre tentait de le suivre tant bien que mal; son ventre gonflé la faisant souffrir.

Lorsqu'ils virent l'état dans lequel l'ile se trouvait, ils tombèrent des nues. Tout était en train de brûler, d'énormes boules enflammées s'abbataient sur l'herbe sèche, créant d'immenses incendies sur leur sillage et des bateaux aux armoiries inconnues amaraient sur le port.

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