La Panthère de Lumière

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Je l'embrasse à nouveau. Je vois qu'il est soucieux, mais je veux lui faire comprendre, avec mes baisers, de ne pas s'inquiéter. On est ensemble maintenant, et on est des combattants, on ne se laisse pas faire. On se protégera l'un l'autre. Alors j'ouvre davantage la bouche pour l'embrasser.

Je rentre lentement la langue dans sa bouche, à la recherche de la sienne. Il tente d'interrompre le baiser le temps de dire :

— Je tiens trop à toi princesse...

— Tais-toi et embrasse-moi, dis-je tendrement en reprenant le baiser.

Il aime quand je suis dominante alors je ne vais pas me priver : je plonge ma langue au fond de sa bouche pour lui montrer qu'il doit se laisser faire et accepter ma volonté. C'est l'amour que je veux, avoir des papillons de bonheur dans le ventre, vivre des choses extraordinaires à ses côtés et sentir mon cœur bondir tout le temps de joie. Alors il ne va pas me priver de ce bonheur en essayant de m'inquiéter au moment où on est ensemble.

Finalement il semble apprécier, et accompagne ma langue dans nos bouches. Tu vois chéri, quand tu veux. C'est pas si difficile de se consacrer à l'amour, et à moi. Et à notre histoire, qui sera fabuleuse.

Nos langues font le tour de nos cavités buccales, se poursuivent avec ardeur, j'adore ces sensations c'est tellement bon que j'en gémis, nos baisers se font vite enflammés, passionnés.

Ne t'inquiète pas chéri, on sera toujours là l'un pour l'autre. Toi et moi, pour toujours. Je sais que tu sens ce courage en moi, tu l'as senti dès qu'on s'est rencontrés, alors que je l'ignorais encore à cette époque-là, je suis cette fille forte que tu attends depuis longtemps.

Je l'embrasse avec ferveur. En lui tenant tendrement la tête avec les mains.

Les yeux clos, nos langues se retrouvent, se tendent l'une vers l'autre pour se rencontrer, se touchent de leur bout, se tâtent, se poussent et se repoussent, puis s'enroulent ensemble, tandis que nos bouches amoureuses se réunissent à nouveau en un ardent baiser. Oh que j'aime ça, ce sont des baisers si sensuels avec lui. Je pousse de petits gémissements de plaisir tant nos langues bataillent fortement à l'intérieur de nos bouches, tournent en de folles envolées, une véritable mêlée d'amour, volcanique et impétueuse, des sensations torrentielles. J'adore que sa langue soit dans ma bouche ça me chauffe tellement que j'aurais presque envie de la lui avaler, ou de la lui mordre de désir et de plaisir. On se caresse, sans pouvoir s'arrêter, ça m'excite énormément quand je repousse sa langue dans sa bouche, que j'y tourne comme une folle, et qu'il fait lui aussi preuve de sa fougue impétueuse en m'y accompagnant de toute sa force masculine, ça fait monter en moi un désir brûlant qui se fait de plus en plus difficile à contenir.

Je halète, entre deux baisers et deux gémissements :

— J'ai jamais ressenti ça avant mon amour...

Avant de reprendre un baiser enflammé, passionné, sans lui laisser le temps de répondre ; mais je sais parfaitement ce qu'il ressent. On ressent la même chose. Passionnément. Passion ardente.

Nos doigts s'enfoncent dans nos vêtements, nos mains témoignent de notre amour fou. Enlacés, on se caresse les épaules, le dos, la nuque, en des gestes électrisés, des mouvements de plus en plus amples, brûlants de désir. Je relève la jambe pour tenter de l'entourer avec mes cuisses ; il me l'attrape pour m'aider à garder l'équilibre. La fusion passionnelle qui me guide me traverse intensément, je le veux lui, plus que tout.

Je le pousse jusqu'au mur le plus proche, puis l'y plaque contre très sensuellement, et lui griffe légèrement les poignets tout en les parcourant de mes doigts avides de caresses, pendant qu'on continue de s'embrasser. Nos langues s'enroulent et se déroulent, passent l'une sous l'autre, avant de s'entortiller férocement à nouveau. Nos bouches s'ouvrent et se referment ensemble, s'unissant sans retenue. J'avale sa salive c'est trop bon, oh je t'aime trop chéri.

Mes gémissements d'amour sont absorbés par nos bouches réunies, unies de passion. Je glisse les mains sous sa chemise, des mains coquines, j'ai absolument besoin de toucher, de caresser, d'embrasser son torse. Une nécessité qui bouillonne en moi, une pulsion plus ardente qu'un volcan.

Je lui caresse le ventre comme une folle, mes mains parcourent son corps si tiède et doux, je lui tâte les muscles avec envie, sans que je puisse m'en empêcher, c'est carrément impossible de s'arrêter quand on a commencé à poser les mains sur lui.

Je m'apprête à lui enlever sa chemise, pour pouvoir enfin le parcourir entièrement de mes mains et de ma bouche.

Soudain, il profite que nos lèvres se décollent pour reprendre la main sur notre danse qu'on a interrompue : d'un seul coup, il me fait basculer en arrière en me retenant avec le bras. Ainsi soutenue, il penche son visage sur moi, au-dessus de moi, approche tendrement ses lèvres des miennes, et m'embrasse avec romantisme. Je cligne des yeux en le regardant, surprise, mais me laisse porter dans ses bras. J'ai vraiment l'impression d'être une princesse dans un conte de fées : il est beau comme un prince et aussi romantique, dans ses attitudes, c'est dingue !

Puis il me relève, doucement, on se regarde dans les yeux, et il m'entraîne dans une valse fantastique ; il me laisse à nouveau retomber en arrière tout en me tenant précautionneusement ; waouh, c'est renversant ! Cette fois-ci, mon cou étant exposé et ma tête un peu en arrière, il m'embrasse sur la gorge. Hum c'est génial ! Ça me procure des frissons de plaisir, oh ses lèvres le long de ma gorge, il y dépose aussitôt un second baiser, puis un troisième, un peu plus bas.

Il me ramène à ses bras, et m'entraîne à nouveau dans une danse fabuleuse, waouh c'est un pro de la danse en fait ! Il a une merveilleuse agilité pour me rattraper (il ne me lâche jamais vraiment), je me sens totalement en confiance quand il me fait basculer comme ça, je me laisse manipuler dans ses bras sans aucun problème. Je sais que je ne tomberai jamais à terre, avec lui, même lorsqu'il m'envoie d'un côté ou de l'autre.

Le ballet de nos corps se poursuit, et il me fait tourner, tourner dans ses bras que j'aime tant, je renvoie ma tête en arrière, je joue de ma chevelure, pour prendre tout mon plaisir dans cette danse. Quand tout à coup, il me porte, mes pieds quittent le sol, waouhhh ! Il me tient de ses bras, je plane ! Il me fait planer au-dessus de lui !

Puis je me sens redescendre : il me reprend dans ses bras, m'abaisse toute entière jusqu'à lui. Une dernière fois il me fait basculer dans ses bras, pratiquement jusqu'au sol, et parvient à me faire remonter jusqu'à lui d'un seul coup.

Il m'embrasse. Même pas essoufflé. Hey vu comme il est bien musclé ça ne m'étonne pas qu'il arrive à faire ça sans trop se fatiguer.

Waouh c'était génial cette danse, je n'avais jamais ressenti quelque chose d'aussi extraordinaire : j'ai l'impression d'avoir voyagé parmi les étoiles, jusqu'au grand final, lorsqu'il m'a portée vers le chandelier brillant à la force de ses bras, j'avais l'impression de voler, tel un oiseau ou un papillon.

C'était vraiment merveilleux. Vraiment. Je me sens tellement bien dans ses bras, et l'excitation due aux mouvements de cette danse ne m'a toujours pas quittée, je me sens presque encore voler, en apesanteur. J'ai du mal à reprendre mon souffle.

— Fouuuhhh... c'était juste... fabuleux... bafouillé-je. J'ai vu le moment où tu allais me lancer en l'air, et me rattraper !

Souriant, il m'embrasse sur le coin de la bouche, comme il sait si bien le faire pour faire fondre mon cœur, le faire battre passionnément.

— J'ai trop mal à l'épaule depuis la balle de flingue que je me suis pris, pour tenter des trucs de fou.

Oh c'est vrai ça me revient en mémoire : en plus il est blessé. Et il arrive quand même à me porter, et à me faire danser comme ça. Il me surprendra toujours.