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Il me regarde de ses beaux yeux ténébreux, toujours aussi provocateur, puis pose ses mains sur l'épais pansement de mon ventre. Mais il ne me fait pas mal. Il me saisit par la taille, avec force et tendresse, et soudain je me sens m'élever : il me soulève lentement et progressivement, en me soutenant de toute la puissance de ses bras. Il me tient ainsi par la taille avec les pouces sous mon ventre, bande ses biceps pour soutenir mon poids, et je suis portée en l'air, à une vingtaine de centimètres de hauteur.

Je plane au-dessus de lui, oh que j'adore cette sensation c'est génial ! Waouh, j'ai presque l'impression de voler !

Waw il a de la force, c'est clair qu'il se laisse faire quand je lui tiens les poignets.

À peine me laisse-t-il retomber doucement sur lui, qu'on se saisit mutuellement nos têtes entre nos mains et on partage un baiser enflammé. Humm je l'aime tellement mon méchant bad boy, je ne me retiens pas, et lui plonge sensuellement la langue dans la bouche. Sa langue virile à lui vient challenger la mienne, c'est si agréable j'en gémis de plaisir. Je pousse avec la mienne, et nos langues s'entortillent, font l'amour ensemble. Il me happe les lèvres pour les aspirer, je lui mordille les siennes, en gémissant de bonheur sous ses caresses.

Je sens les rayons du soleil me caresser le dos, en plus des mains coquines de mon amant. Tièdes et agréables.

J'en profite pour contempler Ethan, à la lumière de cette fabuleuse chambre, immense et luxueuse, digne d'un rêve. Avec vue sur la mer et sur l'une des plus belles plages de la région, qui borde une partie de la ville ; j'aimerais vraiment habiter là, pour pouvoir déjeuner sur une plage privée chaque matin et pouvoir profiter de l'eau ensemble, lui et moi. Je ne veux même pas savoir comment il a pu s'emparer d'une telle villa. Il possède tellement de villas différentes... il m'emmène dans une nouvelle à chaque fois. Et elles sont toutes gigantesques.

Irrésistiblement attirée par lui, je me penche sur lui en souriant, rapproche mon visage du sien, lui pose en même temps les mains sur le torse, et vais joindre mes lèvres aux siennes. Le cœur battant très fort d'amour. De désir. De bonheur sensuel. La douceur de ses lèvres... je ne peux pas m'en passer. Ces sensations merveilleuses qui m'envahissent et me possèdent à chaque fois que je l'embrasse... c'est comme une drogue, une douce drogue. Je ne pourrais plus vivre sans ses lèvres désormais. Plus respirer sans lui et ses lèvres, si je ne pouvais plus les aimer par mes baisers, le plus souvent possible. Je les rencontre, les parcoure amoureusement, puis me laisse prendre par les siennes. Je les retrouve à nouveau, après les avoir évité par jeu coquin. Je les embrasse avec fureur sentimentale en lui tenant à nouveau les poignets, de plus en plus férocement amoureuse. Je l'aime et je le désire, pour toujours. Si puissamment. On s'embrasse en gémissant. Ça m'amène dans un paradis de bonheur et de douceur, et je ne veux pas quitter ce paradis. Nos bouches jointes et mouvantes, se goûtant parfois doucement et parfois très passionnément ne cessent de s'accoupler ; je sens mon palpitant vivre dans ma poitrine, mon cœur battre au rythme de son cœur à lui. Je me frotte contre son torse musclé pour mieux le ressentir encore. Nos lèvres glissent ensemble, dansent ensemble, les unes sur les autres, nos bouches entrouvertes se capturant sans retenue, nos yeux clos de plaisir. D'ici, il me semble presque entendre le clapotis des vagues, alors même qu'on est relativement loin de la mer. Ces vaguelettes sont dans mon âme tant je me sens bien, impression divine. L'endroit est paisible et rassurant. Il n'y fait pas trop chaud, et le soleil, qui réchauffe tout, m'éclaire tendrement la cambrure du dos.

Je fais tournoyer et naviguer ma langue sur les lèvres du jeune homme. Il me passe les avant-bras derrière le cou et me happe sauvagement la langue avec les lèvres. Ainsi faite prisonnière il me la suçote doucement mais sans répit. J'aime énormément, ça me procure des sensations folles. Je le serre dans mes bras et me presse contre lui en haletant, ma langue donnée entièrement à ses lèvres qui me surprennent par leur agilité à la câliner, à la retenir captive, tandis qu'il me caresse le haut du dos et la nuque de ses mains tendres et puissantes. Il glisse l'une de ses mains vers mon ventre, et appuie légèrement sur le bandage, à l'endroit où se trouve la blessure. J'en gémis, un peu plus fort. De l'autre, il me décale les cheveux avec les doigts, au niveau du cou, et embrasse délicatement ce dernier, comme pour m'apaiser. Et me dire de me laisser faire. Oh que ses baisers divins me rendent folle ! Ça me rend tellement chaude quand il m'embrasse comme ça dans le cou, tant de baisers sensuels qui se multiplient, et finalement, la douleur de ma blessure n'est pas désagréable, se mélange au reste, se mêle au plaisir que je ressens, le rendant encore plus intense. Il enlève très vite sa main afin de ne pas me faire trop mal, et la remonte ailleurs, vers ma poitrine. Mais il ne va pas trop haut, et s'attarde surtout sur la partie supérieure du ventre.

Je gémis doucement tandis qu'il me parcourt le corps de ses mains aimantes. Il me caresse mon ventre dénudé en l'effleurant sensuellement de ses doigts agiles, ralentit parfois sur le bas du soutien-gorge lorsqu'il remonte trop, et parcourt aussi ce dernier. Du dos de la main, ainsi que de sa tendre paume que j'aime tant, de ses doigts qui s'étendent et se recourbent sur ma peau sensible, il apprivoise sensuellement mon corps par ses divines caresses, éveillant en moi des sensations extrêmes. Ses doigts de beau jeune homme paraissent magnétiques, ils savent exactement où voguer, quoi caresser pour me rendre folle. Je m'en mords les lèvres pour ne pas gémir trop fort, oh, ces chaleurs érotiques qui me traversent au gré de ses caresses, ça me rend dingue.

Ses doigts remontent le long de mes côtes, sur mes flancs. Il épouse chacune des courbures de mon corps, câline ma peau de ses mains chaudes. Ses mains de tueur, sans doute, mais aussi d'amant... avec moi, il est tout différent. Il n'est pas un tueur. Je suis sa reine. Sa déesse. Il chérit le moindre espace de mon corps, de tout mon être.

Il est le maître de la ville, et moi, je suis tout pour lui.

Ses caresses ardentes me rendent trop chaude. Je commence à remuer, sur lui, au rythme de ses caresses.

La Panthère de LumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant