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Attentif à mon corps et en totale symbiose avec moi, il suit mes mouvements amoureux de ses douces mains aventureuses, parfois les guide, et surtout les provoque : il aime me caresser avec érotisme pour que je remue encore plus. On s'entraîne l'un l'autre, nos corps en pleine effusion sexuelle. Je remue avec d'autant plus de sensualité qu'il me caresse, de plus en plus chaude, et je prends un plaisir fou en faisant tourner ma langue dans sa bouche, à aspirer la sienne, avec une lasciveté de plus en plus ardente. Je me chauffe, c'est trop bon de se faire guider par ses gestes, de sentir ses mains sur moi. Il m'embrasse sur le cou, tout le long du coup, à plusieurs reprises, oh que c'est bon, puis descend lentement ses lèvres, dépose mille baisers sur leur chemin qui provoquent en moi des vagues de plaisir. Remonte un peu, m'embrasse à nouveau sensuellement, m'électrise délicieusement l'épiderme. Je fais doucement balancer mon abdomen sur lui et ondule ma poitrine de plaisir, au gré de mes envies qui m'envahissent progressivement, et au gré des caresses merveilleuses qu'il me prodigue. Je le câline de mes mains ardentes avec une ferveur incandescente, je ne peux pas m'arrêter. Je lui caresse son torse musclé qui me rend folle sans me retenir, ses épaules douces et fermes, j'aime son odeur divine qui m'ensorcelle. Nos langues battent la cadence dans nos bouches tandis qu'il me caresse sensuellement les cuisses, oh ses mains, ses mains me font perdre l'esprit. C'est tellement bon, j'ai envie de lui arracher son vêtement pour découvrir ses jolis pectoraux et les lui dévorer de mes baisers, avec ma langue, mes doigts, mes ongles plantés dans sa peau douce. Plantés de désir. Je gémis en remuant le bassin et les cuisses, emportée par cet embrasement charnel, de folie. Le feu monte en moi, le désir palpite, dans tous les points névralgiques de mon corps. Il est tellement parfait et ça m'excite ; un corps mince et musclé dont je suis sûre que le torse scintille au soleil sur la plage, un visage aux traits délicats et fins, il est carrément plus beau que moi et que tout le monde j'en serais presque jalouse, il a l'air d'un dieu. J'aime son regard transcendant, ses iris éclatants, sa bouche fine et provocatrice, sa peau tendre et parfumée que j'aime embrasser jusqu'à m'en enivrer, à en perdre la raison. J'ai vraiment de la chance de l'avoir.

Il remonte les mains sur mon buste que je viens de redresser dans l'excitation, me caresse la poitrine, avec sa paume séductrice et ses doigts délicats. Je reste redressée comme ça sur lui, en souriant, et profite de ses caresses si agréables sur mon corps déjà si chaud. Il câline tout mon soutien-gorge et masse tendrement les coques, joue avec les bretelles. Ses doigts appuient légèrement sur leur passage, laissent leur sillage amoureux témoigner de leur désir et de leur sensualité. S'enfoncent parfois un peu dans ma chair avec une chaleur érotique ardente, ce qui provoque en moi toutes sortes de sensations sexuelles et un désir brûlant. Il insiste un peu sur les coques de mon soutien-gorge, sans pour autant chercher à l'enlever.

Je commence à déplacer mes mains pour me dégrafer mon sous-vêtement, mais je me rends compte que la pièce est très éclairée. J'ai très envie qu'il me caresse les seins, mais j'hésite à les lui montrer en pleine lumière. J'ai peur d'être jugée, de ne pas lui plaire. Un de mes seins est plus petit que l'autre, ils ne sont pas très beaux. Lui il est tellement parfait, j'aimerais tellement être parfaite moi aussi. J'ai déjà du mal à accepter mon corps comme il est, alors... s'il me rejette ça va me tuer c'est sûr.

Il me voit hésiter alors il m'adresse un sourire charmant et encourageant, tout en continuant à me caresser le ventre et la taille. Il me laisse aller à mon rythme. J'aime tellement contempler sa belle bouche, ses lèvres provocatrices qui sont un appel au baiser. J'avoue c'est très difficile de résister à sa bouche, j'ai une envie folle de l'embrasser, de m'allonger sur lui et de l'embrasser. Ses mains coquines me procurent d'immenses sensations de plaisir, elles vont et viennent sur mon corps, si intenses que je ne peux pas m'empêcher de dégrafer progressivement mon soutien-gorge, même sans m'en rendre compte. Ça m'excite tellement. Mon cœur bat fort, de l'ardente passion qui me traverse. Nos désirs impatients traversent nos regards. Je place mes mains sur les bretelles, y fait glisser mes doigts, prends mon temps pour enlever le sous-vêtement et révéler mes seins, avec toute la sensualité et la coquinerie possible.

— T'as un corps superbe ma princesse.

Il ajoute immédiatement, avant que je fasse tomber mon soutien-gorge :

— Mais tu vas me mettre un soutif noir... noir. Ça t'ira mieux que le blanc, tu seras une véritable reine. C'est la couleur de celle que tu es vraiment...

— Tu n'aimes pas la couleur ? demandé-je, échauffée et mon cœur tambourinant d'amour et de désir.

— Je trouve ça te correspond mal, tu es la reine de la nuit, mon hirondelle... c'est dans la nuit que tu as tout changé en ville. C'est le noir qui te correspond vraiment, qui correspond à ta personnalité.

C'est vrai que le mien est blanc. Ce qui n'empêche pas Ethan d'y presser amoureusement les mains.

— J'en ai d'autres chéri, chez moi. Du noir j'ai, j'en ai pas mal, t'en fais pas.

Il pose ses mains sur les miennes, qui sont toujours au niveau du sous-vêtement, et les caresse doucement. Immisce ses doigts entre les miens. Mon souffle trahit mon envie qu'il me caresse les seins, quelques mèches de cheveux me retombent devant les yeux et mon cœur bat fort. Ses mains toujours sur les miennes, je crois qu'il va me les diriger pour m'aider à dégrafer, mais il n'en fait rien. Il attend de voir ce que je vais faire.

Son air provocateur est super sexy.

Puis soudain, il se redresse contre moi d'un coup d'abdominaux ; il pose ses lèvres sur les miennes et m'embrasse fougueusement. Je suis tant prise par ce baiser enflammé, nos torses respectifs désormais joints, que je me laisse posséder par le plaisir. Je ne remarque pas les doigts du jeune homme qui se glissent entre les bretelles du soutien-gorge et ma peau. Le défaisant.

Il met un terme au baiser et va saisir le bord avec les dents ; il termine de me le retirer en me l'arrachant d'un seul coup, après quoi il recrache le soutien-gorge sur les draps et plaisante, en souriant d'un air charmant :

— Enlève-moi ça ma biche, tu peux en trouver un qui t'irait beaucoup mieux...

Je croise les avant-bras devant mes seins découverts, pour les cacher un peu, prise au dépourvu :

— T'aurais pu attendre que je l'enlève, chéri...

Je rougis légèrement, un peu gênée. Il est un véritable fauve quand il veut, je ne m'y attendais pas du tout.

Il me fixe de ses yeux complices.

— Oh je t'en prie ma biche, t'en avais trop envie. Va regarder un peu la garde-robe que j'ai fait préparer juste pour toi.

— La garde-robe ?

— Tu peux prendre ce que tu veux dans la garde-robe de la villa. Je l'ai faite préparer rien que pour toi, tout y est flambant neuf. Tu vas me surprendre. Vas-y fais-moi rêver.

Je lui rends son sourire, le mien est mutin. Je rentre dans son jeu :

— Tu veux que je m'habille comme une princesse de la nuit ? Avoue, tu veux voir celle qui a fait enfermer tous ces criminels en ville ? Je te préviens, que ça pourrait très vite dégénérer entre nous mon amour... quand je vais voir le grand criminel que tu es... le genre que je rêverais d'arrêter...

— Dégénérer de quelle manière ma belle ? Dégénérer du genre, se battre entre nous, ou dégénérer en sexe ?

— Humm je sais pas chéri.

— Mais c'est ce que je veux ma belle, dans les deux cas...

La Panthère de LumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant