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J'aime contempler son beau visage, ainsi caressé par les rayons de soleil... je reste avec lui, main dans la main. En prenant plaisir à le contempler de temps en temps.

Une question me vient à l'esprit. Je ne la retiens pas :

— Il y a quelque chose que je voulais te demander.

Il reste silencieux, et attend probablement que j'en vienne au fait. Je poursuis :

— Est-ce que tu es... est-ce que tu as été ami, avant de devenir le plus grand ennemi d'Adrian Stone ?

Il me jette un regard noir.

— D'abord... pourquoi tu t'intéresses tant à lui ?

— Parce qu'il a croisé ton chemin. Et que tout ce qui te concerne m'intéresse... alors ?

Il me regarde de ses yeux de feu, droit dans les miens et me possède du regard. Ses iris vont droit me réduire en cendres.

Je ne peux pas le quitter des yeux, impressionnée.

Je vois bien qu'il ne va pas me répondre.

D'une voix sèche il me lance :

— Je suis son plus grand ennemi.

— Il arrête les plus grand criminels du pays... personne ne peut lui échapper... c'est vrai que tu es le seul à avoir réussi à lui échapper ?

— Ouais, en effet.

— Hum... t'es super fort... tu sais chéri, à une autre époque, j'ai pensé à te dénoncer... pour toutes tes activités criminelles.

— Mais là, tu vas pas le faire. N'est-ce pas Agathe ?

— Non. Je trouve même ça plutôt excitant...

— Content que tu puisses voir les choses différemment, maintenant. Que tu aies évolué dans le bon sens.

Je cligne des yeux, et me rapproche un peu de lui, littéralement passionnée qu'il soit aussi fort. Il a réussi à battre le mec qui a humilié le président de la république, qui fait marcher les maires de toutes les villes à la baguette et qui est sans doute devenu l'homme le plus puissant du pays.

— Tu peux m'en dire plus, comment vous êtes rentrés en conflit, toi et lui ?

— Non.

— Allez, je te jure que je trouve ça super excitant... mais vraiment, vraiment excitant...

Je me redresse à genoux sur le lit, en renvoyant mes cheveux en arrière. J'en profite pour me cambrer légèrement et pour bomber un peu la poitrine histoire de faire ma séductrice. Tout en plongeant profondément mon regard dans le sien. Je lui adresse un petit regard coquin, et fais glisser ma main sur mon épaule, lentement, dans un geste plein d'érotisme.

Je repousse mon vêtement et découvre mon épaule, désormais dénudée, en enlevant progressivement la bretelle de mon débardeur. Sans le quitter des yeux, je fais de même sur mon autre épaule, me mettant progressivement à nu. Puis j'enlève mon débardeur en des gestes langoureux, et me mets en soutien-gorge. Je ne quitte pas une seule seconde Ethan du regard, et lui lance même un regard très appuyé.

Il me fixe intensément lui aussi, d'un air assez joueur.

— C'est la première fois que tu essaies de séduire quelqu'un comme moi, hein ? pérore-t-il, narquois.

Vexée, je rétorque :

— Tu fais chier !

— C'est toi qui me plais, toi, entièrement, ta personnalité, pas uniquement tes jolis seins ou ton joli physique.

La Panthère de LumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant