La Panthère de Lumière

113

J'ouvre la bouche, amoureusement, et la sienne me rejoint, pour dorloter mes lèvres. Je réponds à ses baisers en lui dégustant délicatement les lèvres à mon tour. Les yeux clos, nos visages s'inclinent ensemble pour permettre à nos bouches de se happer.

Je me sens tellement bien, les lèvres d'Ethan sont d'une douceur incomparable et les parcourir est un véritable bonheur. Leur tendre tiédeur amplifie la chaleur amoureuse que je ressens en moi, et qui ne manque pas de m'envahir. On entend le son du club, plus loin, mais ici, tout est calme, on peut se consacrer l'un à l'autre.

Je lui prends tendrement le visage entre les mains, et susurre, entre deux baisers :

— Je t'aime tellement trop...

Il me passe ses mains sur mes épaules. On rouvre les yeux et nos regards se plongent l'un dans l'autre, nageant dans nos infinis réciproques.

Son téléphone vibre, mais avant qu'il n'ait pu y réagir, je lui place la main contre la bouche, tel un bâillon.

— Nope... murmuré-je.

Oui, pas question de répondre chéri.

Il sourit, et on se contemple avec un amour enflammé de passion. Il m'embrasse la main, me la tourne, et embrasse l'intérieur. Tout en relevant le visage, et en me regardant dans les yeux. Je me perds dans son regard flamboyant tandis que les sensations de ses baisers me font flotter dans le plaisir. J'écarte les doigts, appréciant énormément ces bisous. Je me colle davantage contre lui afin de me frotter contre son torse musclé, que j'adore, et que j'ai hâte de pouvoir toucher, parcourir de mes mains amoureuses...

Puis n'y tenant plus, je l'embrasse avec ferveur. Ses lèvres sur les miennes, s'y font une place avec une sensibilité brûlante. Nos lèvres bataillent et s'entremêlèrent ; nos bouches s'embrassent et s'embrassent encore, se referment et se retrouvent avec force. Elles ne peuvent plus se quitter, elles se désirent et se donnent l'une à l'autre. Je biaise la tête afin d'y aller d'un baiser encore plus langoureux, et m'empare des lèvres d'Ethan avec toute la vivacité de cet amour qui me vivifie. Je les parcours sans limite, épouse sa bouche et partage la mienne avec lui, dans l'intimité de ce si beau mariage entre nos lèvres.

— Ne te laisse pas faire si tu ne m'aimes pas... susurré-je.

— Je t'aime mon papillon de nuit...

En entendant ces mots qui pénètrent mon esprit, avec une suavité sans nulle autre pareille, je fais glisser mes mains sur le torse de mon amant chéri et l'embrasse avec fougue.

Ma langue entre avec amour dans sa bouche et se faufile délicatement contre ses joues. La sienne vient saisir la mienne, et nos langues tournent avec transcendance. Elles échappent l'une à l'autre, puis se cherchent à nouveau. Lorsque je frôle sa langue, je commence à la caresser. Je la titille. En réponse elle vient contre la mienne et joue à la repousser. J'aime trop comme il est coquin dans ses baisers. Je la parcours et la contourne, m'empare tendrement d'elle avec la mienne et l'amène au centre de ma bouche. Puis je m'enroule autour, comme pour lui faire l'amour. La sienne s'enroule à son tour autour de la mienne avec davantage de force et l'emballe sensuellement. Il repousse lentement la mienne vers ma bouche, et je prends plaisir à lutter. J'accentue le baiser et nos langues se mélangent.

Nos bouches se pressent férocement et passionnément l'une contre l'autre, je gémis : le plaisir est intense. Cette chaleur autour de mon cœur qui monte, cette excitation qui m'électrise, c'est si agréable que je ne m'arrêterais pour rien au monde. Nos lèvres se parcourent totalement ; elles débordent parfois un peu de la zone vouée aux baisers sous l'effet de notre passion débordante, et nos respirations s'accélèrent, ainsi que nos cœurs. Mes baisers se font brûlants, fébriles, frénétiques, nos langues ne cessent pas de batailler une seule seconde ; elles se retrouvent sans cesse. Il gémit aussi à son tour, tant nos langues se mélangent ; j'adore ça. Je pousse un nouveau gémissement qui se fait sourd, englouti par nos bouches éperdument jointes.