La Panthère de Lumière

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Je commence à avoir un peu honte de lui avoir fait cette proposition aussi tôt dans notre relation. Je veux pas qu'il me prenne pour n'importe qui, une fille un peu chaude qui brûle les étapes :

— Excuse-moi chéri, j'ai perdu la raison pendant quelques minutes. Tu as raison faut pas se presser, on a le temps.

— T'en fais pas ma colombe, c'est normal, on s'aime.

Je l'embrasse plus tendrement. Oui je l'aime tellement, et il me comprend parfaitement. Oui, c'est par amour que je suis tellement attirée par lui, sans amour je ne serais pas comme ça, aussi chaude, il le sait. Il me comprend totalement. Et il est plus sage que moi il a raison il faut attendre le bon moment, et que ce soit un moment magique.

On s'embrasse longuement en se tenant délicatement les mains. Nos lèvres se goûtent lentement, amoureusement, et je reste attentive cette fois au bien-être et au plaisir que ça me procure pour savoir quand interrompre le baiser et lui parler un peu. Dès que le bien-être est trop intense, on parle un peu, on s'aime par ce genre d'échange. Il faut que j'apprenne à réfréner mes sensations amoureuses, à défaut d'être capable de contrôler mes sentiments. Je l'aime tellement. En plus je sens que je vais devoir changer ma culotte, là... elle est trempée de désir j'ai l'impression et j'ai pas envie de me taper la honte d'avoir le pantalon taché à force de me laisser aller aux câlins. Il vaut mieux me calmer. Vraiment.

On en revient à discuter de ses activités en ville. Je lui fais part de mon inquiétude :

— Si tu mets le chaos en ville et que mes amis me demandent un jour de t'arrêter, comment je ferai ? Essaie de ne pas trop te faire remarquer mon amour.

— Alors, peut-être serais-tu obligée de choisir ma belle, entre m'arrêter ou pas...

— S'il te plaît chéri, j'ai enfin de la reconnaissance de la part de beaucoup de gens, je suis plus populaire que Océane, et je me sens tellement utile pour améliorer les choses autour de moi, je suis enfin actrice de ma propre destinée. J'ai enfin gagné pleinement confiance en moi, maintenant.

— Et pourtant tu sors avec moi... au lieu de me combattre, ma colombe de lumière.

— Je t'aime.

Je l'embrasse pour bien qu'il le comprenne, et qu'il saisisse que quoi qu'il fasse je l'aimerai toujours.

— À quel point m'aimes-tu, mon papillon aux ailes dorées ? demande-t-il.

Je l'embrasse à nouveau pour lui montrer, à quel point. J'ouvre grand les lèvres pour faire un grand, un langoureux baiser. C'est tellement merveilleux, nos lèvres se marient avec tellement d'amour.

— Mais je représente un peu tout ce que tu combats ma belle... me taquine-t-il en me caressant le visage.

— Non t'es pas comme les brutes que je combats.

— Oui... tu as raison ma belle... je suis mille fois pire.

— J'en crois pas un mot. Tu es super charmant, super doux et je t'aime.

Je lui serre la main dans la mienne, et la lui caresse avec les doigts. Il sourit et s'appuie sur le dossier du banc, en me caressant la main. Je glisse la tête vers lui pour l'embrasser, nos lèvres se frôlent. Puis s'épousent encore une fois.

— Juste, calme-toi un peu, murmuré-je. Arrête de te retrouver dans des fusillades mortelles, quelles qu'en soient les raisons. Essaie de penser à nous.

Il hoche la tête, et on s'embrasse encore. Je suis tellement heureuse quand je suis avec lui.

Bientôt, il faut partir. Le temps passe tellement vite quand on est ensemble. Je l'aurais bien invité chez moi ou dans une de ses villas, mais comme il dit, je sais très bien ce qui pourrait arriver. Et il faut pas. Pas tout de suite. Je veux vraiment qu'il sache que je veux du sérieux, alors je vais me retenir un peu. Même si c'est difficile.

Il monte sur sa moto noire et je l'embrasse une dernière fois. Nos lèvres n'arrivent pas à se quitter. Mais il le faut bien, et il finit par démarrer ; il s'éloigne dans un rugissement de moteur qui me fait vibrer, et battre mon cœur plus fort que tout.

De retour chez moi, je me sens comme flottant dans un nuage. Je suis vraiment bien, je sens le bonheur circuler en moi, un bonheur infini. Mon cœur bat d'allégresse. Je me sens vivante, si vivante, et mon palpitant l'est aussi. Je suis comme dans un petit paradis.

Plus tard, en me laissant retomber sur le lit, tout ce à quoi je pense c'est Ethan. Et rien ne peut détourner mes pensées de ce doux jeune homme si rebelle, et si mystérieux.

Cette nuit-là, je m'endors dans un bien-être absolu. Et je fais de merveilleux rêves.