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Il fait un geste pour m'enlacer. Nos yeux, dans l'obscurité, ne se quittent pas. Je lui caresse lentement son torse, j'aime sa musculature, comme j'aime son regard plein de puissance. J'aime ses muscles si doux quand j'ai l'opportunité de lui retirer ses vêtements et de les tâter de mes mains gourmandes. Il m'enlace à son tour. Je lui mets une petite claque sur les fesses, le faisant sourire. Je ne le quitte pas des yeux. Je sais qu'il aime ça. Ces petits jeux. Et moi aussi je dois avouer.

Joueur, il me pose fermement une main sur le fessier. Et me met à son tour une forte claque sur les fesses. Faut que je résiste à la tentation de riposter une nouvelle fois, d'entrer dans l'escalade en lui rendant sa fessée un peu plus fort : si on répond en s'en mettant à tour de rôle ça va finir par nous chauffer. Je lui en mets quand même une dernière, en le regardant dans les yeux pour lui faire comprendre qu'il est à moi comme je suis à lui. La fessée résonne légèrement dans la salle. Une tension sexuelle forte règne entre nous, je la ressens dans chaque fibre de mon corps, et son beau regard est hypnotisant, j'arrive pas à le quitter des yeux. Il a un fessier très agréable à prendre en main, et je ne me lasse pas de le caresser, de poser ma main dessus. Clairement il est fait pour se prendre de jolies fessées érotiques, et pour être puni quand il fait des mauvaises actions. C'est comme ça que je vais réussir à le contrôler. Il ne comprend que le rapport de force, alors autant le dominer. Autant lui apprendre la douceur progressivement, en entrant dans ces petits jeux avec lui.

Je lui pose les mains sur son torse musclé, et le repousse lentement jusqu'au large bureau derrière nous, sans le quitter des yeux.

Il soutient intensément mon regard, me fixe de ses beaux yeux sauvages et pénétrants. Ses iris aux couleurs de la mer la plus noire percent profondément les miens, il résiste un peu, en affichant et en partageant avec moi un air de défi. Mais il finit par épouser mes gestes : il recule, et ce ténébreux fauve que j'aime affronter, termine finalement par s'y asseoir.

Je ne le quitte toujours pas des yeux. J'aime nos petits jeux et surtout ces batailles par le regard.

Je le pousse à s'allonger sur le bureau et lui monte dessus : on s'embrasse furieusement, et il écarte rapidement le porte-micro d'un geste vif et violent. On profite que ce grand bureau de conférences ne soit pas plus encombré que ça, c'était le seul objet vraiment gênant.

Nos bouches se happent avec force et on se caresse très vite, hummm j'aime tant le retrouver et l'embrasser sauvagement ! Et ici, dans l'amphithéâtre, là où tant de grandes conférences ont eu lieu et où certaines personnalités connues sont passées, flirter avec l'interdit, c'est encore plus excitant.

Il m'attrape les bras et serre un peu fort, accentue la pression pour que je sente, mais sans me faire mal, oh il veut de la violence : je lui attrape les avant-bras et les lui plaque contre le bureau, puis on partage un baiser enflammé.

Nos langues se battent sans pitié, j'en gémis de plaisir. Je sens sa main se poser et sa poigne se refermer sur ma nuque.

Son autre main se pose tendrement sur ma gorge, comme s'il voulait la saisir, mais sans me faire mal. Il ne serre pas.

Son regard est noir, mais aussi, très complice.

— Ose un peu être dominante, dit-il d'une voix profonde. Sinon, je risque de prendre les devants pour te montrer... et on va se battre tous les deux ma princesse, comme quand on était ennemis...

J'éclate de rire.

— Oh je ne le suis pas là ? Je peux te faire l'amour tout de suite, là, chéri...

— Oh, non, tu ne vas pas le faire. Je le sens que tu te retiens, princesse...

— C'est-à-dire, qu'il ne faut pas que quelqu'un rentre dans l'amphithéâtre non plus, et qu'on nous voie comme ça, chéri.

La Panthère de LumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant