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Le lendemain, le matin.

Je marche avec Laetitia et lui fais part de mes inquiétudes concernant Sofia Nadous. Elle tente de me rassurer :

— Ethan a sûrement voulu jouer son chevalier servant, jouer au protecteur, quitte à inventer un truc. J'espère vraiment.

— J'suis pas sûre du tout !

— On pourrait retourner voir au commissariat leur demander s'ils en savent plus sur elle ?

— Elle serait déjà en prison depuis longtemps s'ils avaient des preuves contre elle, depuis le temps...

L'angoisse se lit sur son visage terrifié comme elle répond :

— Putain, ça craint... ça veut dire aussi que ses connards d'amis le savent, qu'elle a assassiné des gens... et les autres connasses qu'elle fréquente aussi... on a littéralement peut-être des dizaines de tueurs en ville, qui peuvent te faire la peau à tout moment. À part ça tout va bien.

Je déglutis. Je ne sais pas quand ni comment elle m'attaquera, ni même si elle le fera, et finalement c'est ça le plus stressant. Je ne peux rien mettre en place, je ne sais pas ce qu'elle peut faire.

Il va falloir rester soudées et se serrer les coudes. Laetitia, moi, Mégane, et tous ceux qu'on a mis au courant. On sait ce qu'on va devoir affronter, il faudra bien plus que se serrer les coudes pour y faire face. Et peut-être même pour y survivre... en ce qui me concerne...

La Panthère de LumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant