La Panthère de Lumière

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Je lui souris d'autant plus. Il est très joueur. Son sourire plein de charme me donne envie de le mordre. Je me sens tellement bien avec lui, et oui j'avoue que ça m'excite de jouer avec lui, et même de dominer un grand criminel comme lui. Je déteste les délinquants en règle générale, mais lui c'est différent, lui il a un truc qui me rend folle, lui je pourrais le mettre dans mon lit ou aller dans le sien, je peux pas résister.

À ses côtés je me sens intimement libre de faire tout ce que j'ai envie de faire, d'explorer ma sexualité et ma sensualité, en totale liberté.

Je lui saisis le tee-shirt d'une main, en me cachant les tétons de mes seins à l'aide de mon autre avant-bras, coquine. J'ai envie de les lui montrer, mais je veux faire durer ce petit jeu le plus longtemps possible. Et ne les lui montrer qu'au bon moment. Je lui agrippe le vêtement, avec mes doigts je sens son magnifique torse musclé dessous. Je le lui tâte avec gourmandise. Quand je vais lui faire l'amour ça va être trop bon. J'ai une envie dévorante de le lui retirer afin de découvrir son corps en pleine lumière, et le lui dévorer de baisers, mais je sais que si je le fais il exigera que je montre ma poitrine aussi. Et c'est pas trop dans le jeu. Je pense qu'il cherche une confrontation parce qu'il aime ça, c'est son style et sa manière d'aimer. Il aime quand on s'affronte. C'est pour ça qu'il veut que je m'habille différemment, que je joue à celle que je suis quand je combats les délinquants, il me chauffe dans ce but-là. Et vu la manière dont il me regarde, ça le confirme...

Il ne faut pas plus d'un instant pour qu'il devine mes pensées.

— Ouais j'ai envie de te voir à nue ma petite caille... et par « à nue », je veux dire comme tu te comportes avec les salauds que tu pourchasses. Toi en vrai, quoi.

— Mais les voyous que je combats j'ai pas envie d'eux... toi, avec toi, ça risque vraiment, vraiment de dégénérer chéri, en fait...

— Tu crois quoi ma belle, que je t'ai amenée ici pour admirer le paysage ? Notre affrontement ultime, ça consiste à savoir qui se retrouvera sur l'autre, qui dominera l'autre.

Je le défie du menton avec un regard sévère.

— Vilain. Tu mérites une fessée là chéri.

— Et plus si affinités ma belle. Bon, va te préparer, je t'attends dans la pièce à côté...

En souriant, il me prend précautionneusement dans ses bras, et me porte sur le lit afin de se libérer les jambes car je suis encore juchée sur lui.

Une fois sur les draps, je me redresse à son niveau, et il m'embrasse alors sur la bouche, d'un baiser tendre et encourageant, très lentement. Je me prends à ce baiser qui m'ensorcelle, et ne veut plus le lâcher. Mes lèvres glissent sur les siennes, elles appuient avec désir et nos bouches se happent sensuellement. Je plonge dans ce fabuleux plaisir sans fin et mon cœur bat fort d'amour en moi.

Les lèvres d'Ethan sont d'une douceur incomparable et dégagent quelque chose de sensationnel dont on ne peut plus se passer une fois qu'on y a goûté. Je m'en empare et les embrasse avec force, pas question de me détacher de lui tout de suite. Il fait de même et nos lèvres respectives patinent ensemble dans la volupté, nos sensations s'élèvent, se réunissent en des formes passionnelles. Nos visages s'inclinent pour mieux s'embrasser, cherchant les meilleurs angles. J'adore ces instants d'amour, c'est tellement agréable. Un moment de ravissement, de béatitude extrême dans lequel je me plonge. Et ça m'excite pour la suite. Nos bouches se lutinent, se rencontrent à foison. Je lui pose les mains sur les épaules tout en l'embrassant. Je rêverais de pouvoir l'inviter et l'avoir à disposition chez moi, habiter avec lui, pouvoir le câliner à volonté, peut-être même toute la nuit. Plutôt que de le savoir trop loin de moi, et toujours en danger, en train d'affronter des tueurs et la police.