Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 1: Nuits éternelles (2)

Je tournai la tête des deux côtés, le couloirs était complètement sombre. La seule lumière qui alimentait la pièce provenait de l'escalier, au fond du couloir.

Je n'aimais pas faire ce chemin pour descendre la nuit. Le manoir est sombre et décoré que de tapisseries, de chandeliers, de statues qui vous regardent et de gargouilles dans les angles.

Les miroirs sont propres mais certains du fond du couloir sont cassés. Il y aussi de grands lustres qui ornent les plafonds. Ils brillent très peu car les lumières n'étaient pas beaucoup allumées. On pourrait se demander comment les habitants peuvent voir la nuit où même le jour d'hiver.

Le sol est le même dans tout les couloirs et l'entrée: un damier noir et blanc, du carrelage, rendant encore un voyage de ce manoir encore plus froid.

Je regarde l'escalier du deuxième étage, caché par un bibliothèque assez imposante pour couvrir l'intégralité d'un mur de ma chambre. Il mène dans un endroit où je ne suis jamais allé. Je ne sais pas ce qu'il y a. Mais toutes les nuits émane la musique paisible. Ce soir, il fait tellement sombre. C'est à en faire peur. Et ce silence pesant, aucun signe de ronflement où autre bruit naturel de la nuit. Les seuls bruits que j'entendais étaient de ma chambre, quand ma fenêtre était encore ouverte.

Je pose un pied sur le carrelage. J'ai l'impression qu'il reflète l'écho dans tout le château. Je suis pourtant pied nu, et peu habillé.

Je marche à grand pas pour économiser le bruit faible de mes pieds. J'atteind l'escalier en fer à cheval que je descend aussi vite que possible. Je le retrouve devant la porte d'entrée, d'habitué, il y a un majordome pour accueillir les visiteurs. Mais la nuit, le château est mort. Aucun activité n'y est fait.

Je me dirige vers le salon qui est, ma foi, très grand où la cheminée brûlait encore. Mes pieds se soulagent de sentir de la moquette. C'était la seule pièce qui en a.

Mais mon but n'était pas de me réchauffer, je traversai rapidement la pièce pour atteindre la porte coulissante.