Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 16: Retour à une routine (9)

Je sors de la voiture d'Hanji les bras remplis de paquet.

La brunette me fait un vif salut avant de faire vrombir son moteur et disparaître entre les arbres du jardin.

Je porte les paquets jusqu'à la porte et sors les clefs de la poche. Mais avant qu'elles puissent atteindre la serrure, celle-ci s'ouvre brusquement provoquant un violent courant d'air.

Livai se tenait derrière, l'air assez grave mais il se radoucit en voyant que c'était moi.

- Hanji n'est pas avec toi?

- Non, elle est repartie chez elle. Je t'ai rapporté tes affaires du manoirs.

Je lui tend fier les paquets. Il me fait entrer et me pique une feuille qui trainer sur le dessus.

- Mais, c'est mes partitions?

- Oui... Je me disais que ça te ferait plaisir de les avoir. Et comme j'ai vu un piano à l'étage dans la salle de jeu.

Il reste bouche bée pendant que je posais les cartons sur la table basse du salon.

- Comment va ma mère?

- Elle va bien. Petra aussi semble bien aller. Ta petite sœur s'est coupée les cheveux... Pour un garçon.

- Quoi?! Qui ça? Je le connais? Il a déjà approché Mikasa?!

- Tu joues le grand frère protecteur, riais-je en passant mes bras sur ses épaules?

- Ce n'est pas ça mais... Elle est toute jeune.

- Oui. Jeune est un grand mot Livai.

Je me racle la gorge quelques instants.

- Comment te sens tu?

- Beaucoup mieux, je me suis reposé. Je pense que c'était le soleil qui m'a laissé quelques répercutions. Je t'avais dis que j'ai du mal à le supporter.

- Moui... Mais là ça va mieux?

Je lui embrasse le bout du nez.
Soudain il m'attrape les cuisses pour me faire tomber sur le canapé.

- Oui beaucoup mieux même.

Il s'en suivit de longues embrassades accompagnées d'agréables caresses.

J'étais allongé sur lui, n'ayant que pour seul habit son t-shirt que je lui avais piqué, lui était complètement nu.

Il avait les yeux fermés serein. Alors que je dessinais des formes sur son torse.

- Je n'ai pas remarqué les premières fois mais tu as un beau grain de beauté sur le bas du ventre.

- Tu plaisantes!? Il est horrible!

- Non j'aime bien moi... En fait tu en as un peu partout.

- C'est grâce à ma mère que j'ai cette peau. Elle bronzait facilement comme moi.

Je me mord la lèvre.

- Tu veux qu'on aille en France bientôt? Tu as peut-être envie qu'on retourne un peu dans ton pays d'origine.

- On est pas obligé.

- Ça me fait plaisir Eren, de te voir heureux.