Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 21: Nouveau corps (3)

Je suis assis dans le salon avec presque toute la petite devant moi. M. Ackerman écartait légèrement mon oeil  et mis devant une petite lumière.

- Hum... Ton oeil réagit normalement. J'ai l'impression qu'il n'y a eu aucun problème sur ta transformation. Tu as réussi à obtenir la même physionomie que tu avais avant ta maladie. Tes muscles se sont bien adaptés à leur modification.

- Et... est-ce qu'il va doter d'exactement de toutes les caractéristique d'un vampire? Demande Kuchel.

Je jette un oeil à Livai qui était en retrai derrière le comptoir de la cuisine. Il faisait tourner avec son poignet sa tasse de thé, le regard ailleurs. J'aurai pensé qu'il aurait été le premier à me tenir la main dans ce moment difficile.

- Et bien, ce qu'il va être le plus difficile pour Eren: c'est les changements physiques et psychologiques que vont lui apporter cette transformation.

- Qu'est-ce que vous voulez dire...?

M. Ackerman lance un regard à l'assistance, leur faisant comprendre qu'il voulait s'entretenir seul avec moi.

Kuchel emporta sa fille vers l'extérieur accompagné de Petra, Hanji et Erwin.

- Reste Livai, dit M. Ackerman en voyant mon mari qui semblait sortir de la pièce. Cette conversation te concerne aussi.

Livai s'assit à côté de moi, ne cherchant toujours pas un contact visuel.

- Bien euh... Eren, tu sais bien qu'un vampire est un être mort et à la fois vivant. Tu n'as aucun besoin de respirer, manger, boire, etc... Touts les besoins primaires d'un humain. Le seul énorme inconvénient auquel tu vas devoir faire face, ce sont aux instinct primaires d'un vampire. Je crois que tu sais où je veux en venir. Tu dois boire du sang quotidiennement pour que ton métabolisme reste stable et que ton côté "bestial" ne prenne pas le dessus. Mais... je pense qu'il faut que tu restes quelques temps ici, sans sortir. Ce sera assez dangereux pour toi, comme pour les autres...

Il redresse ses lunettes.

- Il ne faut pas trop que tu te brusque, ton corps a connu un grand choc. Il doit rester au calme quelques temps. Je garde certaines autre explication à Livai.

Il regarde son fils qui lui admirait sa tasse vide depuis tout à l'heure.

- Je crois que je vais vous laisser, vous avez sûrement des choses à vous dire.

Il s'est levé, marquant un froid dans la conversation. Je me racle la gorge, gêné. Je regarde mon beau-père disparaître derrière la cascade.