Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 12: Cérémonie émouvante (8)

Je le regarde intensément pendant quelques instants. Je me rend compte que ce n'est pas son verre qu'il regarde, mais son alliance.

Je me mord la lèvre quand je le vois doucement sourire. J'ose attraper sa tête et poser la mienne dessus.

Je le sens se blottir contre moi. Il ferme les yeux.

Il est heureux, vraiment. Je le sens quand il me regarde. Qu'il espère tellement de moi et ça me fait un peu peur. J'ouvre les bouche et chuchote:

- Livai... Quand il sera temps... Est-ce que tu seras avec moi?

Il entremêle nos doigts.

- Évidement. Je te l'ai dis...

Je lâche un gémissement discret. Il marque des caresses avec son pouce contre ma main. Je sens son ongle m'effleurer.

Sa tête est toujours sur mon épaule. Il me regarde, sans expression apparente mais je peux quand même apercevoir une pointe de tendresse dans son regard.

Il passe sa main sur ma joue et m'embrasse l'autre. Il fait traverser ces lèvres glacées près de mes yeux, sur mon nez et les descend sur les miennes.
Mais il passe simplement dessus et continue sur mon menton. Elle rencontre mon cou et suive ma pomme d'Adam. Il ose sortir ses dents. Je me crispe.

Il remonte sur mon oreille et la mordille légèrement avant de me chuchoter langoureusement:

- Voici un avant goût de ce que je te ferai ce soir, mais cette fois-ci, ce sera sur ton corps tout entier.

Je me met à bégayer alors qu'il s'éloigne de moi. Je devais être en rouge pivoine. Hanji arrive en trombe.

- Hé, c'est l'heure du gâteaux les amoureux!! Alors arrêtez de vous fais des bisous et venez le découper.

Nous n'avions tous les deux pas remarquer que la moitié de invités nous regardait impatient.

La pièce montée fut apportée. Elle était à cinq étages remplies de pâte d'amande et de meringue.

Hanji nous entraîna devant celle-ci. Kuchel nous tendit un couteau et on le prit à deux. On découpa la première part du gâteau sous certains acclamant. M. Ackerman osa ouvrir encore une nouvelle bouteille de champagne.

Livai me tendit une cuillerée du gâteau. J'ouvris la bouche en regardant si on n'était pas vu. J'attrape le bout de gâteau et le fourre dans la bouche.

- À toi, dis-je encore la bouche pleine.

Je lui pique le gâteau des mains et prend un petit bout avec la cuillère. Il louche dessus pendant que je lui tend.