Chapitre 18: Lettre cachée (3)

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Je fis asseoir mes amis sur le sofa alors que je leur propose des boissons chaudes.

- Armin n'est pas avec vous?

- Non non... Il veut un peu rester avec son grand père, il est malade.

- Bah il n'y a pas à s'inquiéter, il est immort-

Je met prestement ma main devant ma bouche, j'allais faire une grosse boulette en dévoilant que le grand père d'Armin est un sorcier.

- Quoi, demande Connie avec un air un peu trop débile.

- J...je me disais que son grand père est un combattant. Il s'en sortira.

Je touille la cuillère dans ma tasse en me remerciant de ne pas avoir fait l'erreur de ma vie. Impliquer mes amis dans le monde des monstres serait vraiment la dernière chose que je devrais faire.

Je tousse gravement.

- Qu'est-ce que tu as comme maladie, me demande Christa?

- Je tousse beaucoup et je suis gêné à la gorge.

- Un vilain rhume?

- Non, mon nez n'est pas pris. Plutôt une angine ou un début de grippe. J'ai toujours eu la santé fragile.

Surtout depuis que j'ai été blessé à plusieurs reprises avant d'être soigné par M. Ackerman.

- Vous faites quoi maintenant du coup?

- Je suis dans une fac pour devenir infirmière, dit Christa. Et Ymir est dans une école d'art.

- Moi je veux devenir guitariste, dit Connie déterminé.

- Quant à moi, je veux travailler dans un restaurant.

- Ça m'aidait étonné...

- Mais dis moi, continue Sasha, tu ne nous a pas dit avec qui tu étais marié.

Je regarde ma tasse un instant, réfléchissant sur ma réponse.

- Avec Livai Ackerman.

Christa dit une tête ébahi.

- Livai Ackerman!? Ton employeur!!

- Ancien employeur...

- Un Ackerman, mais t'es taré ! Dit Connie.

- Cris plus fort, il ne t'a pas entendu...

- Parce qu'il est ici?

- C'est un peu sa maison, dis-je stoïque, il est dans son bain.

- Mais tu sais sur ce qu'on dit des Ackerman?! Ils font peur, je paris que leur maison est maudite!!

- Je crois que j'ai un peu eu l'occasion de trainer avec eux pour savoir à quoi je m'attendais.

Ymir qui n'avait pas parlé depuis le remue-ménage prend la parole.

- Tu l'aimes?

- Oui, bien sûr, dis je étonné, sinon je ne l'aurais pas épousé...

- Dans ce cas c'est bon. Fais ce que tu veux...

La porte s'ouvrit laissant apparaitre mon mari habillé seulement de ma robe de chambre qui était un peu trop grande pour lui.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant