Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 2: Piano hanté (9)

Armin est quelqu'un qui a toujours été bienveillant avec moi. Il n'a jamais voulu me faire de mal. Comme les Ackermans d'ailleurs.

J'ai peur mais ils ne m'ont jamais fait des signes offensifs à mon égard. Mme. Ackerman est attentionnée et calme, Mikasa est sage et intelligente, je vois peut M. Ackerman qui est silencieux, et Livai que je trouve être le plus étrange de sa famille.

Je le pensais dur comme de la glace. Impassible, de mauvaise tête, profitant de sa beauté naturelle pour être provocateur. Mais il n'a été que naturel avec moi. Il m'a parlé, s'intéressant à moi, voulant peut-être même m'aider comme ce qu'il fait maintenant. Il est différent: il m'intrigue mais en même temps je veux rester prêt de lui car je me sens protéger.

C'est peut-être un traumatisme qui me fait avoir peur considérablement. J'ai perdu mes parents, je n'avais plus de famille, pas d'avenir.
Je ne peux pas dire que les Ackerman m'ont sauvé car je ne saurais jamais ce qu'il se serrait passé s'ils ne m'avaient pas aidé. Mais si j'avais eu le choix, quel chemin aurais-je pris? Si j'avais assez d'argent et un logement sûr, aurais-je accepté ce que les Ackerman me proposaient? Un logement gratuit en échange de cours gratuit à leur fille cadette.
C'est vrai que beaucoup de gens voudraient avoir la chance que j'ai eu et ne se poseraient pas de questions. Mais moi je m'en pose des milliers sur mes Ackerman.

Pourquoi sont-ils si différents? Qu'ont-ils d'étrange dans leur manière. Beaucoup diraient pas grand chose. Une attitude calme, un sang froid mesuré, une inconscience du monde extérieur, doté d'un certaine élégance et beauté on peut dire.

Oui, c'est vrai de fois je les jalouse un peu, ils sont insouciants des choses. Ils ne portent attention au chose vraiment importante.

Livai se racle la gorge, me faisant sortir de ma rêverie sur sa famille. Il est toujours entrain de conduire, dans la ville de mon lycée. Je regarde mon portable, le cours a sûrement commencé. Je soupire.

Livai se gare devant le parking pour ne pas à devoir rentrer dedans.

Je rassemble mes affaires et remercie Livai. Avant de sortir, je le regarde dans les yeux et frémis.

- Vous savez Livai, je trouve votre famille bizarre. Vous ne faites rien comme les autres, vous avez un côté mystérieux. En fait, c'est même vous qui m'intrigue le plus parce que, quand nous nous sommes parlés je me suis le rendu compte que vous m'avez menti. Le piano est réellement hanté car quand nous avons discuté dans le couloir,
Il s'est remis à jouer.