Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 3: Fête des démons (1)

- À commencer par ça, autant finir par les devoirs.

- Armin... On n'a pas le temps, il faut que je rentre cette nuit.

- Mais il n'est que 18h!

- Je dois faire cours à Mikasa. Je n'ai pas le choix si je veux rester ici.

- Si, viens vivre chez moi. Mon grand-père t'aime bien et tu n'auras rien à payer.

- Je ne me sentirais que de trop et en plus j'ai une dette envers les Ackerman.

- Laquelle?

- C'est simple, ils me nourrissent, me logent, me réchauffent, juste parce que j'apprends à leur fille une langue que je maitrise à la perfection.

- C'est vrai que tu as une certaine aise en anglais. Mais je continus de dire que c'est une mauvaise idée!

- Ne t'inquiète pas. S'il s'avère qu'il y a un problème, je courre vers toi.

Armin me sourie et se lève. Il me tendit la main et me remonte.

On ressemble nos affaires pour ne pas les mélanger et on sort de sa chambre.
Il se propose pour me raccompagner mais je refuse l'offre.

Je quitte la maison avec un petite boule au ventre, soudain, Armin vient me rejoindre dans la rue.

- Eren, j'ai oublié de te parler d'une fête qui aura lieu demain. Viens avec moi s'il te plait, c'est le soir!

- J...je ne sais pas. Je demanderai aux Ackerman si je p-

- Tu n'as pas à leur demander, tu es majeur! S'il te plait... Je déjà dis aux autres que tu viendrais.

- Et elle se passe où?

- Dans la forêt. Il y aura un feu.

- C'est sécurisé?

- Ne t'inquiète pas, je viendrais avec toi.

Il me fit un grand sourire. Je ne pus refuser, après tout c'est vrai. J'ai encore le choix d'aller à une fête, surtout maintenant.

- D...d'accord...

- Super, je viendrais te chercher.

Il disparut rapidement après cette petite discussion.
Je repris ma marche vers le manoir, qui était tout prêt.

Il apparut et ma boule au ventre reprit. J'ouvris la grille dans un grincement.

Personne dans les jardins, quelques fois, quand le majordome entendait la grille, il venait à ma rencontre.

J'ouvris discrètement la porte. La maison était silencieuse. Mais après réflexion, on pouvait entendre un discussion dans le salon.

- Livai, tu exagéres. Il n'est pas idiot et tu sais que-

- Oui, cela aurait des répercutions grave pour lui comme pour nous qu'il sache qui nous sommes.

- Ton silence est important. Je sais qu'il te plait, quand tu le regarde. Mais ne fait rien de irréfléchie.

- Je le sais bien maman. Mais quel idée de l'avoir engagé. C'était très dangereux de ta part.

Livai avait abandonné le vouvoiement sur sa mère. Je traversais discrètement l'entrée.

- Ton père me l'a dit une dizaine de fois, mais Eren a besoin de nous et-

- Tu parles, on le terrifie totalement. Il tremble rien qu'à ma présence.

Et je n'entendis plus rien.