Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 2: Piano hanté (2)

Je frappe doucement à la porte  voisine à la mienne. La jeunette me répondit que je pouvais entrer.

J'ouvris et je la vois lire un livre sur son sofa. Elle se lève et me sourit.

- Bonjour Mikasa. Ça va?

- Bonjour, répondit la jeune fille, oui merci ça va. Nicolas vient de partir.

Nicolas est le précepteur de Mikasa. Elle ne va pas à l'école, elle reçoit des cours au manoir. Les Ackerman m'ont expliqué qu'ils ont toujours fait ainsi. En fait Nicolas s'est aussi occupé de Livai et de M. Ackerman -ce qui peut me faire douter sur son âge-. L'école n'est pas au programme dans l'éducation de la famille. De plus, je me demande pourquoi car la mère ne travaille pas, comme son fils d'ailleurs. Mais cette famille parle français en tant que langue maternelle et enseigne ensuite l'anglais.

Encore un motif pour les trouver étranges. Ils ne font rien comme tout le monde.

Mikasa et moi nous essayons sur le tapis, elle sort ses livres et ses cahiers.

La leçon se passe tranquille, de toute façon Mikasa est une fille sérieuse et a une très bonne mémoire. On finit la leçon et elle écoute ensuite mes devoirs sur la mythologie.

Une servante vint chercher Mikasa pour que l'on aille mange. Elle me trouve aussi dans la chambre.

On descendit les escaliers et arrive dans la salle. Mme. Ackerman était assise seule.

- Ton père et ton frère ne viendront pas manger avec nous Mikasa.

- Pourquoi donc, demande la jeune fille?

- Ton frère se sent mal et ton père est sorti pour son travail. J'ai donc profiter pour demander ce que nous n'aimons que tous les trois.

- Merci Mme. Ackerman, dis je en m'asseyant près d'elle.

Mikasa se plaça à côté de moi. Mais à la fin du repas, le plat qui était destiné nous plaire à nous trois s'avérait ne l'être que pour moi. Mikasa et sa mère avaient très peu touché à leur assiette. Elles discutaient sur les cours de Mikasa. Très peu concerné par la conversation, je les salue et leur souhaite de bonnes nuits avant de quitter la salle pour me rendre dans ma chambre.

L'horloge dans le salon sonne 9 coups pendant que je referme la porte derrière le majordome qui venait de me donner des nouvelles affaires de toilettes.