Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 7: Amour fleurissant (8)

- Et toi alors!! Avec ta pucelle de mère qui t'a enfanté. T'es l'œuvre d'un démon. Connard de Arlet!!

- Ne parle pas de ma mère!!

- Tu te souviens même pas de son visage!! Moi je t'ai vu gamin que j'avais déjà plus de 500 ans. Tu n'es rien!! Un demi être sans pouvoir!!

Si Livai fait du mal à mon ami, je ne lui pardonnerais jamais et vice versa avec Armin.

Je pousse comme je peux le blond qui était sur Livai et les éloigne.

Le vampire porte ses mains à son cou où des marques rouges s'y formaient alors que le demi-sorcier commençait à saigner du nez.

Je me lève et les regarde, pitoyable.

- Vous êtes minables, tous les deux. Vous ne vallez pas moins que l'autre.

Je ne le pense pas vraiment, mais sur l'instant. L'impulsion m'a pris, ils avaient été vraiment ridicule. Mais pour seule réponse, Armin se relève, la main contre son nez, et sort de la pièce sans se retourner.

Livai s'assit sur le sol, la tête baisser. Un silence long se mit à peser. Mais il brisa le silence.

- Vas-y engueule moi...

- ...

Je m'approche de lui.

- Mais je ne regrette pas le fait de t'avoir empêcher qu'il te touche.

- Au point de le frapper et de l'insulter.

- Ça je le regrette.

Il resta accroupi.

- Même les monstres sont des erreurs.

Sa voix tremble un peu. C'est vrai qu'il s'est emporté alors qu'il était jeune...

Je m'assis en face de lui.

- Comment as-tu su pour...

Il me prit la main même avant que j'ai fini sa phrase.
Il l'embrasse avant de me prendre la bague qui se tenait sur mon annulaire droit.

- Nous sommes liés avec ses deux bagues. Avec mes compétences magiques, je peux détecter si il t'arrive un problème.

- Je me suis évanoui en science.

- Je sais, elle me l'a dit...

- Mais tu n'étais pas obligé de venir.

Il passe sa main sur son visage et me regarde. Je me relève et essuie la poussière sur mon pantalon.

Il enfile sa veste et se relève avec l'aide d'une chaise.

- Il a de la force, murmure t il.

J'ouvre la porte et l'attend dans l'encadrement.

- Ramène moi au manoir, je veux plus mettre mes pieds en cours.
Armin prendra mes affaires.

Il aquieça et prit ma main.
Mais au lieu de sortir du bâtiment, il m'emmène sur le toi. Certaines personnes nous regardent bizarrement traverser les couloirs.