Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 10: Être liés à jamais (1)

Pour la première depuis que je vis ici, le manoir est l'endroit le plus chaleureux de toute cette triste ville d'Angleterre.

Tout le monde riait peu importe ce qu'on disait. C'était très amusant et chaleureux.
Je ne connaissais pas la plupart des invités et certains avaient une tête étranges mais je passais un bon moment.

Hanji racontait dans le salon son voyage aux curieux qui n'avaient pas encore ouïe de son aventure. Elle adorait mettre un bruitage à chacune de ses phrases. Livai avait abandonné et était parti voir une femme qui avait été apparemment une avec qui il a grandi et qu'il n'avait pas vu depuis longtemps.

Il est beau Livai, avec son costume de soirée. Il portait une coupe de champagne et rigolait discrètement avec elle.

Mme. Ackerman pose une main sur mes épaules.

- Eren, j'ai une bonne nouvelle pour toi.

Elle me souria tendrement.

- Tu étais blessé quand on devait te le remettre.

Elle me tendit un papier. M. Ackerman nous avait rejoins et tenait Mikasa dans ses bras.

Je déchire l'enveloppe et y sort un papier cartonné.

MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE BRITANNIQUE
Académie Rose

Baccalauréat
Série Littéraire avec la Mention Très bien avec les Félicitations du Jury

Délivré à Monsieur JAEGER EREN

Né le 30 mars 1973, à Paris (FRANCE)

Conformément au procès-verbal de l'examen établi le 09 Juillet 1991 par le président du Jury.

[Signature recteur:
Signature titulaire: ]

J'ai mon bac, avec mention très bien! Je regarde mes bienfaiteurs. Mikasa semble ne pas trop comprendre la scène. Petra vient aussi à nous et me félicite. Finalement, un petit attroupement se forme autour de moi pour me féliciter de mon diplôme. Certains me demandent ce que je compte faire. Je leur répond que j'hésite encore.
Hanji me dit que ne devrais devenir explorateur avec elle. Je lui souris amicalement, mais il n'est pas question que je fasse ça.

- Tes parents auraient été fiers de toi, Eren. Me dit calmement Mme. Ackerman.

- Sans vous, madame. Je ne saurai pas ici, avec ce papier entre mes mains.

Pour la première fois, je la serre dans ma bras.

- Kuchel... Appelle moi Kuchel désormais.

Je souris. J'aperçois par dessus son épaule Livai qui me regarde. Il me lance un petit clin d'œil discret avant de monter à l'étage.

- Maintenant, ta vie ne dépend que de toi.

- Je voudrais rester avec vous, dis-je timidement.

- Ne t'inquiète pas. Je crois que Livai a prévu quelques plans pour toi.