Chapitre 9: Mauvaise nouvelle (7)

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Je me crispe et me retourne. Livai me bloque contre sa poitrine.

Un homme qui applaudissait se trouvait près de l'autel. Il était entouré de plusieurs autres hommes plus imposants les uns que les autres. Il avait un sourire mauvais puis fit disparaitre ses mains derrière sa cape.

Mon cou commença à me piquer sérieusement. Un homme qui se trouvait à deux pas des cierges se mit à rire.

C'était tous des vampires, et l'un d'entre eux était celui qui m'a mordu.

- Non vraiment, dit l'homme, c'est une scène très attendrissante. Mais pardon de vous interrompe...

Son sourire disparu.

- Mais dis moi Livai... Que fait un grand vampire comme toi, avec un vulgaire humain comme lui.

- Eren vaut mille fois mieux que toi. T'es juste trop con pour comprendre.

- Assez rigoler.

Je sentis un homme m'arracher à Livai et me tenir la bouche pour m'empêcher de crier.

- Pas un geste Livai, ou nous tuons ton cher humain.

Je sentis un cône se coller à ma tempe. C'est un flingue.

Livai se fait aussi bloquer les mains par un autre vampire, impuissant.

- Voilà qui est mieux.

L'homme à la cape s'avance vers nous. Il attrape Livai par la mâchoire et l'oblige à me regarder.

- Un seul faux geste et il meurt. Peut-être qu'avec ce moyen, tu nous obéira mieux.

Son sourire malsain reprit place sur son visage. Ses yeux tiraient vers le doré. Il venait de remarquer ma blessure au coude.

Livai gémit:

- Très bien. Si tu ne touche pas à un de ses cheveux.

Non, Livai!!

L'homme inflige un coup dans la mâchoire à Livai. Il se laisse faire et reste la tête ballante.

- Les Ackerman sont tombés bien bas.

Il se dirige vers moi.

- Je déteste les humains. Vous êtes vraiment inutiles. Vous ne faites que pourrir la planète ou à croire en plusieurs dieux différents.

Il pointe Livai du doigt.

- Lui aussi, il pensait ça. Il haïssait les humains. Et maintenant il s'est épris de l'un d'eux.

Je regarde Livai qui avait toujours la tête baissée, vaincu.

- Livai, s'il te plait, gémissais-je, ne l'écoute. Ne te laisse pas prendre à cause de moi.

L'homme ricane.

- Pathétique.

Il s'approche de moi, les yeux brillant.

- Ça a dû être amusant de te faire baiser par lui mais maintenant, ta vie s'arrête là, me chuchote-t-il à l'oreille pour personne d'autre que moi puisse l'entendre.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant