Chapitre 4: Départ inattendu (2)

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Armin partit vers 20h. Je regardais la pluie par la fenêtre avec ennuie. Mais mes pensées étaient troublées.

On me cache quelque chose, c'est sûr. Je vis avec des personnes qui ont plus de cent ans avec un fils qui escalade les murs avec une facilité affligeante et qui est doté d'une très grande rapidité et d'une force.

Mon meilleur amie à des comptes avec la servante qui est aussi centenaire, et dans leur discussion, le mot loup-garou intervient. Si ce n'est pas les anti douleurs, qu'est-ce qu'il m'arrive?

Je regarde mon portable, je reçois des messages réguliers de mes amis qui s'inquiètent. Je ris à certaine remarque.

Après tout, je suis peut-être devenu fou...

Il pleut encore aujourd'hui. Armin n'est pas venu me rapporter les cours. Je suppose qu'il avait autre chose à faire.

J'écoute le piano de Livai en me couchant dans mon lit. J'ai l'impression qu'il est si près de moi. Je peux même l'imaginer entrain de bouger ses doigts sur les touches. Je regarde le vide, et fermer les yeux dans son inspiration.

Oui, c'est vrai. Il m'intrigue énormément. Je commence à me faire une idée de lui, mais elle est ridicule.

Je ferme doucement les yeux quand un grand bruit résonne dans tout le manoir. Je me relève précipitément de peur. Le piano s'arrête aussitôt. J'entends Livai marcher et ouvrir sa porte. Il se dirige vers les escaliers et j'entends ses échos de pas qui s'éteignent peut à peut.

Qu'est-ce que c'était? J'ai presque cru que c'était un cou de fusil. Et il n'y a pas eu de cris.

La curiosité me prend trop. J'attrape mon portable sur mon lit et m'en sers comme lampe torche. Je porte ma main à mon ventre et me lève du lit. La douleur n'est pas insoutenable.

Je sors dans le couloir et allume mon portable. Armé de mes chaussons, je traverse le couloir du deuxième étage. Il n'y a aucun bruit dans la maison.

Je descend les escaliers et entend des murmures dans la suite des maîtres de maison. Je peux clairement comprend qu'il y a les trois adultes et Petra. Ils se disputent.

En fait ce ne sont pas des murmures, ils parlent vraiment fort.

Je m'approche de la porte.

- Tu fais n'importe quoi Livai?! Es-tu inconscient?

- Monsieur, vous..., essaya de dire la rousse.

- Je savais que c'était une mauvaise idée de prendre un humain dans notre maison. Cela n'a fait que nous faire des problèmes.

Je frémis.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant