Chapitre 15: Île paradisiaque (8)

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Je me positionne, un peu paniqué, prenant appuis sur ses cuisses. Je me laisse tomber un peu en arrière et sens une faible douleur dans mon intimité.

Je lâche un petit cri de douleur qui fait bouger frénétiquement mon torse. Livai grogne alors que je continue mon petit voyage sur son corps. Je le sens, à l'intérieur de moi.

Ses mains passent derrière mon dos pour ne pas que je tombe.

Je croule un peu, exalté par les sensations vibrantes de son corps. Complètement accros à ce visage ronronnant pour masquer, honteux, qu'il aime ça.

Je commence à bouger, faisant de puissants aller retours sur lui.

- Ah... Aha...Kgh

Je m'appuie sur son torse et me penche sur lui, les yeux à moitié conscient de ce que je regarde.
Les coups deviennent plus fougueux, mon mari fait frôler sa main sur mon ventre complètement tendu sous l'effort, l'estomac contracté. Il descend encore sur mon aine, me procurant d'agréables frissons.

- Hum... E...Eren chéri... Tu baves... Souffla t il en souriant.

Je passe main sur mon menton, un peu honteux pendant qu'il s'accroche à ma nuque. Il a les joues rouges écarlates et la respiration coupée comme la mienne. Il lèche doucement mon menton avant de sceller nos lèvres dans un fougueux baiser qui me fait perdre la tête.

La tension monte, le plaisir s'accroît. Je penche ma tête en arrière, sentant la fin arriver. Je murmure le prénom de mon amant, en l'accompagnant de petits bruits masqués comme je peux.

Livai resserre sa prise autour de moi et ses muscles se tendent.

- Livai...

Sa main accélère, je lâche un cri étranglé pendant qu'il se laisse aller en moi en un grognement plus rauque que les autres. Je chavire sur le côté après mon puissant orgasme.

Sa torse transpirant par l'effort s'apaise alors je tombe sur le matelas à côté de lui.

La calme dans le pièce, s'installe alors qu'on entendait nos respirations. C'était la fin d'un agréable moment. Je sens sa main me caresser la hanche pour arriver sur mes fesses. Je me colle à lui et me frais un passage dans son cou, en y laissant des baisers papillon.

Son autre bras m'entoure en passant entre moi et le matelas.

Je ferme les yeux et je crois que je me suis endormi comme ça. Bercé par ses battements de coeur.

- Je t'aime Eren...

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant