Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 18: Lettre cachée (1)

"- Voilà M. Yaeger, je pense que nous avons fini vos légations.

Le notaire se lève de son grand siège en cuire. Je le suis en lui serre la main.

- Je sais que vous venez d'avoir 18 ans et que vous êtes majeur... Mais je suis sûr que l'on pourrait vous aider pour la fin de votre scolarité Monsieur. Vos parents vont ont laissé largement d'argent pour vivre.

- Merci mais... Je compte vendre la maison et partir en Angleterre chercher de la famille de mon père en espérant qu'il en reste.

- V...vous comptez étudier en Angleterre?!

- Oui, je suis bilingue grâce à mes parents. Mon père est anglais et ma mère est allemande.

- Je vois et vous avez habité en France...

Ma gorge se serre à l'utilisation du passé.

- Oui... Merci M. Lavalle.

Je m'apprête à sortir du bureau.

- Heu.. Attendez! J'ai oublié quelque chose.

Je me retourne alors qu'il sort quelque chose du tiroir. Il me rend un lettre sur laquelle il y avait écrit "Eren" avec l'écriture longue et illisible de mon père -après tout il est -était- médecin-.

- Votre père voulait vous la donner de son vivant, mais...il n'a pas pu. Je ne sais pas ce qu'il y a dedans, elle n'a jamais été ouverte.

Je la fixe un instant, elle semble assez récente. Il a dû l'écrire peu de temps avant l'accident.

- Vous n'avez aucune idée de ce qu'il y a dedans?

- Sûrement des histoires de familles, des choses inavouables...

- Ce n'est pas dans les films qu'il se passe ce genre de choses... Soufflais-je en rangeant la lettre dans ma poche.

Qu'as tu manigancé derrière mon dos papa?"

Ding dong!

- Hum...

Je sors la tête de mon oreiller en faisant tomber ma bouillotte.

Qui ça peur bien être à cette heure là? Tout le monde sait bien que je suis malade! Je sors une main de mon lit et attrape vainement mon réveil.

10:56 AM? Il est hyper tôt!

Mais où est mon mari?Je tâtonne le matelas à la recherche d'un corps chaud. Aucun trace.

Je remarque enfin que de l'eau coule depuis tout à l'heure dans la salle de bains.

Ding Dong!

- Chéri?! Je suis dans mon bain tu peux ouvrir, crie presque Livai?

Je gromelle dans ma barbe -un peu naissante peut-être vu que je suis dans mon lit depuis plusieurs jours-.

Je sors du lit et attrape la robe de chambre de Livai. Je m'arme de mes chaussons et je me dirige vers le vestibule.