Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 1: Nuits éternelles (8)

L'école Rosen était réputée pour avoir former de grand auteur de lettres classiques et modernes et des grands professeurs d'universités.

Mon père m'en avait parlé quand j'avais 15 ans, car à cette époque, je voulais être romancier. En fait, il l'avait même souhaité en étant jeune mais il se dirigea vers une carrière scientifique avec les compétences qu'il dotait.

Cette impulsion de vouloir écrire n'est jamais parti. En plus, le fait que je sois bilingue est un atout pour moi. Je maîtrise une langue qui me donne énormément de vocabulaire et une autre qui est internationale. On ne peut pas rêver mieux.

Mais l'argent va me manquer à un certain moment, vivre chez les Ackerman ne me fait rien payer car je m'occupe de leur fille mais l'argent que mes parents m'ont légué ne va pas remplir mes frais d'universités -vu l'Université que je vise dans le futur- et je ne resterai pas indéfiniment chez les Ackerman.

J'allume le contact et enlève le frein à main. Je regarde le manoir disparaitre derrière le rétroviseur. Je me sens toujours un peu plus paisible quand je le quitte et toujours angoissé quand je m'en rapproche. Il faut dire que cette famille est tellement bizarre, mais je n'ai pas vraiment le choix: je dois rester chez eux.

Le lycée Rosen est assez loin de leur maison. Je dois compter une demi-heure de route quand ça roule bien. Heureusement pour moi, il ouvre assez tôt pour que je puisse aller à la bibliothèque.

Je met la radio pour passer le temps. Le temps s'annonce toujours aussi pessimiste: des températures froides, du vent, de la pluie. Le temps que l'on a en Angleterre.

Puis le présentateur annonça des choses plus joyeuses que je n'écoutais que d'une oreille.

Le toit du lycée apparut avec en fond le ciel gris. Je me gare dans le parking et sors de la voiture. Je cherche du regard quelqu'un qui me tombe dessus dans la plus grande surprise.

- Tu es retard Eren! Je t'ai attendu impatiemment! Dit mon ami en anglais qui arriva son sac sur les épaule.

- Excuse moi, j'ai mal dormi et je me suis permis un temps de sommeil supplémentaire, répondis-je dans la même langue.

- Dépêche toi, si tu veux qu'on est le temps de mettre le pied dans la bibliothèque!

- Tu exagère Armin, on a largement le temps, dis-je en remontant mon sac sur mes épaules et partant vers le lycée avec lui.