Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 13: Lune de miel (8)

Livai se laisse aller. Il avale sa salive avant s'allonger à côté de moi. Je pose une main sur ma poitrine et sens mon cœur battre à cent à l'heure. Ma respiration n'arrive pas à se calmer.

Je ferme les yeux et passe ma main sur mon front transpirant. Je n'arrive pas à croire de ce que je viens de faire. Une main vient caresser ma joue.
J'entremêle nos doigts.

- Tu sais u...un jour tu m'as dit que...que tu ne m'enlèverais jamais ma pureté...

- Hum?

- Et bien, j...je crois que tu l'as un peu fait, souris-je.

- Chuut...

Il pose un doigt sur ma bouche.

- Dors Eren...

Il me cale contre son torse qui ne s'est pas encore calmé. Il me caresse les cheveux.

- Tu restes avec moi, demandais-je égoïstement?

- Oui...

Je crois qu'il ne m'en a fallu peu pour que je m'endorme dans ses bras, bercé par ses caresses et encore un peu chamboulé par tous ces événements.

Je me réveille sur le même torse qui respirait calmement. Il m'avait recouvert d'un drap, mais nous étions collés nu l'un à l'autre.

Il avait les yeux fermés. Je sais bien qu'il ne peut pas dormir mais on pourrait y croire.

Je me remémore un peu les événements de la veille. Je souris, je me sens heureux.

La lumière passe tranquillement la vitre qui nous servent de mur. Je ne sais même pas l'heure qu'il est et pour la première fois, je m'en fiche.

Je sens sa main attraper ma joue et il quémande plusieurs petits baisers papillons sur mes lèvres.

Il ouvre les yeux et me regarde.

- Tu sais Eren, tu viens de m'offrir la plus belle nuit de ma vie.

J'enfouis ma tête dans l'oreiller, gêné. J'ai le rouge aux oreilles.

Il me taquine avant de m'embrasser l'épaule.

- Montre moi ton visage.

Il fait descendre le drap de mon dos et commence à l'embrasser.
Il remonte dans ma colonne vertébrales. Cela me fait des petits frissons agréables.

Il atteint mon cou en profite pour entourer mes hanches de ses mains.

- Tu as faim, me chuchote-t-il?

- Oui... Un peu.

Je tourne le tête pour le regarder. Il embrasse doucement ma joue.

- Dans ce cas, vous serez comblé M. Ackerman, dit-il. Profitez en pour prendre une douche dans votre grande salle de bain.

J'écarquille les yeux.

- Oui, je vous offre cette maison pour notre mariage. Elle est à vous, dit il avant de se lever.

- C'est vrai?!

Je rabat le drap sur moi mais Livai me le vole.

- Oui, je vous présente votre nouvelle maison, Monsieur mon mari.