- Tu sais si Livai aime le porridge?
- Hein? Heu... J'en sais rien, dit Hanji en se relevant avec une boite de tomate à la main.
- Parce que moi, j'aime bien manger ça le matin. Ma mère en faisait souvent.
- Pour tout te dire j'en ai jamais mangé... On prend ça?
- Oui, je trouverai bien quelque chose à faire avec.
On continue notre voyage dans les rayons de la supérette.
- Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant? Demande la brunette en piquant un grain de raisin.
- Heu... Pour être franc, je ne sais pas. Je voulais partir en université après mon bac, mais après mon mariage, je dois t'avouer que ma motivation n'est plus la même.
Je découpe un sac en plastique et le tend à Hanji.
- C'est compréhensible. Tu veux rester près de Livai. Mais si tu restes un homme au foyer, tu vas vite t'ennuyer.
- Je sais j'en ai conscience. Prend des pommes vertes s'il te plait.
- Ok. Sinon tu n'as qu'à continuer ton livre non? Il est super intéressant en plus tu l'as écrit en français.
- J'écris tout en français, mais je pourrais le traduire en Anglais. Sérieusement, ce bouquin, je l'écrivais pas avec l'intention de le publier.
- Imagine "Les vampires de notre époque par E.J.A."
- E.J.A.?
- Eren Jaeger Ackerman, ou peut-être que tu veux utiliser que le nom de ton mari?
- J'aime bien E.J.A. on ne sait pas trop qui je suis. Passe les pommes pour que je les pèse.
Elle me tend le sachet.
- Je me disais aussi que j'aimerai bien récupérer ma voiture.
- Livai l'a vendu.
- Quoi? Il a fait ça?
- Oui, il voulait t'en acheter une plus grande. T'inquiète pas, il va te rendre l'argent gagner avec la vente.
- Mais, ma voiture...
- Elle était toute moche et petite. Au moindre coup de vent, elle s'envolait.
- Je l'aimais bien moi...
Je pose les sachets de fruits dans le cadis.
- De toute façon, je me suis dis que je ne me laisserais pas tout payer par Livai, dis-je en avançant vers la caisse.
- Donc tu veux trouver un travail?
- Oui, pas question de glander dans ma maison. Je veux gagner de l'argent pour pouvoir m'offrir des choses à moi et à mon mari.
Je pose mes articles sur le tapis roulant.
- Bonne idée Eren. J'aime quand tu es optimiste comme ça.
Je souris fière.
- 155,34£ monsieur, me demande la caissière.
Je jette un regard à mon portefeuille.
- Il faut pas que je traîne.
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Ténèbres du sort [Riren]
FanfictionPeaux pâles, sourires rares, cheveux corbeaux... Ackerman peut rimer avec la froideur de ces lieux. Il est hanté, j'en suis certain. Je me sens angoissé et triste. Et cet endroit ne m'aide pas à me faire sentir plus heureux. Il est soit noir, soit b...