Chapitre 10: Être liés à jamais (8)

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Il frôle nos lèvres, goûtant à ma chair. Sa langue sort et me caresse doucement. Je gémis légèrement. Il la rentre tendrement et frôle la mienne. Je m'accroche à sa chemise et me laisse aller. C'est doux, très doux. Sa main frôle mon torse et hésite à se diriger sous mon tee-shirt. Sa respiration est grave et profonde. La mienne est un peu plus agitée.

Je sens sa main remonter sur le haut de mon torse. Elle est froide mais c'est agréable. Je sens un grand frisson indescriptible m'envahir. C'est tellement...

Je lâche un gémissement de plaisir qui l'oblige à quitter mes lèvres: il venait de toucher une de mes zones sensibles. J'ouvre les yeux et le regarde. Il a quelques rougeurs sur son visage. Il serre les lèvres et un petit filet de salive était sur son menton.

Ce baiser était intense et incroyablement bon.

- Arrêtons nous là, sinon... Je ne pourrais pas...

J'hoche la tête et redescend mon tee-shirt. Il me regarde faire passant ses mains sur mes jambes.

- Tu sais... Mon père ne voulait que l'on se marisse. Avant de te demander, je suis allé lui parler avant mon départ pour l'Italie. Il me disait que je n'avais pas ma place auprès de toi. Mais il savait que je changerai pas d'avis et que j'étais prêt à t'en faire part. Si mon père te parait réticent, c'est normal Eren...

- J'en ai déjà eu un échantillon avant mon départ. Mais tu sais Livai...

Je pose ma main sur son torse.

- J'ai peur...très peur. Je ne savais pas si on avait un avenir ensemble. Je me voyais devoir partir pour mes études et ne pas avoir le temps de te revoir. Ou que tu partirais avec moi mais que la vie au manoir te manquerai.

Il écarquille les yeux.

- Je ne sais pas. Tout s'est passé si vite...

Je joue avec une de ses mèches de cheveux.

- Tu veux que je te dise un secret?

Il m'embrasse le bout du nez.

- Je t'ai vu alors que tu étais tout bébé.

- Hein!?

Je recule et le regarde, incrédule.

- T...tu m'as déjà vu quand j'étais un enfant?

- Oui... Erwin aussi. Nous rendions visite au docteur Jaeger, un ami de mon père. Il y avait dans jeune femme et son poupon. C'était toi. Ta mère t'a tendu vers moi en me disant que tu t'appelais Eren.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant