Chapitre 3: Fête des démons (9)

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Je veux qu'il parte, qu'il s'en aille très loin. J'ose crier en le poussant.

- Va-t-en!! Dégage de ma chambre!!

Il atteint la fenêtre avec une vitesse surhumaine et saute.

Je sortit du lit, il n'a pas...?!

J'arrive à la fenêtre et regarde de tous les côtés. À ma gauche, je vois quelque chose bouger. Il escalade les murs en s'agrippant aux pierres. Il me jette son regard lumineux avant de rentrer à nouveau par une des fenêtre du manoir, la chambre de Livai, celle proche de la mienne.

Je reste bouche bée et voit la fenêtre se refermer.

Ma respiration ne se calme pas. Livai n'a rien d'humain! Je pris pour que tout cela soit un rêve.

Je jette un regard sur mon lit. Mon portable brillait sous les appels d'Armin. Même la nuit, il ne cessait pas. C'est adorable mais frustrant.

Je ferme la fenêtre et regarde la lune. Elle est partie dans ses derniers quarts. Bientôt, elle sera un petit croissant.

Je passe une main sur mon front, transpirant.

Après énième appel. Je décroche.
Ma voix est quelque peu tremblante. Je rassure Armin et lui dit de ne pas s'inquiéter. Je lui explique ce qu'il m'est arrivé et mes blessures. Il soupire et me dit encore une fois que je devrais venir chez lui. Je ne réponds rien mais il est vrai que l'idée commence à sérieusement me trotter dans la tête.

J'avale ma salive alors qu'il raccroche, après mille et une recommandation.

J'ai l'impression que je ne pourrais jamais dormir.

Je regarde la porte et aperçois une clef dans la serrure dans la porte. Je me dirige vers celle-ci et fait deux tours. Je me rassure en me disant que j'ai sécurisé la pièce.

Je regarde sous le tapis, le lit, les tableaux et déplace la commode. Aucune issus. Je fouillais dans le placard et tombe sur un cadre. C'était un tableau de la famille, poussiéreux. Je passe ma main.

Je peux voir Mme. Ackerman et M. Ackerman pareils à l'accoutumée. Mikasa devant avoir 5 ans, vu sa petite bouille et près de sa mère Livaï, un tout petit peu plus jeune.
Petra aussi, toujours aussi jeune.

Je regarde derrière et lâche un cri de surprise devant ce que je lis.

Famille Ackerman, peint en 1854

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant