Chapitre 21: Nouveau corps (8)

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- J'ai toujours voulu savoir la vérité sur les monstres, même si je pense qu'on ne le saura jamais. Il y a bien eu quelque chose, ou quelqu'un pour nous créé. Nous sommes une mutation de l'espèce homosapien, mais dans quel but. Pour les dominer, les gouverner? Mais c'est horriblement injuste car nous sommes proportiellement plus forts qu'eux.

- C'est vrai, tu sais que tu es entrain de m'aider pour mon livre?

- Tant mieux, je ne veux pas te voir te morfondre la nuit de ton anniversaire.

Son téléphone sonne une notification.
Elle tangue pour l'atteindre et lut plusieurs fois le message, à moitié consciente.

- Bon, je crois que je vais y aller...

- Hein? Déjà, qu'est-ce qu'il se passe?

- Rien... rien, dit elle en mettant son manteau.

- C'est Livaï qui t'a demandé de partir, c'est ça?

- Nooonnn....

- Hanji...

- Personnellement, vu le message que j'ai reçu, j'ai intérêt à décamper vite fait?

- Mais qu'est-ce qu'il dit?

- Juste qu'il veut rentabiliser le mois que tu as passé à dormir...

Et elle disparu de ma vue après avoir attraper son sac.

Je sens la pièce se réchauffer d'un coup, sûrement dû à l'alcool, mais je sens une main horriblement brûlante me toucher le menton et me demande de pencher la tête en arrière. J'ai eu le temps d'apercevoir un court instant des cheveux noir avant de sentir des lèvres bien connues se poser sur les miennes.

Je ferme doucement les yeux, dans ce petit baiser calme et pourtant si satisfaisant.

Mon mari se relève et me regarde, me donnant l'impression qu'il a la tête à l'envers.

- Je n'aurais raté ton anniversaire pour rien au monde.

- Je ne t'ai pas demandé d'arrêter...

- De...?

Il passe son doigts près de mon oreille pour descendre sur mon cou.

-Embrasse moi encore...

Il ouvre la bouche pour coincer ma lèvre inférieure entre elle. Je gémis légèrement, ce qui le rend fou. Il aggripe la tête pour me faire sentir ma peau rougis contre lui. Je presse ma main contre ma poitrine, sentant mon vide se refermer.

- Je te promet qu'un jour il disparaîtra, chuchote-t-il....

Charmé, je me retourne et me met à sa hauteur pour entourer son cou de mes bras. Je penche le cou en arrière pour qu'il le suçote doucement, me laissant des traces d'amour partout.

Cette petite abstinence de plus d'un mois, n'a jamais été aussi dur pour moi comme pour lui. Je sentais qu'il était tellement frustré contre moi. Mon torse ondulait mélodieusement contre le sien, voulant absolument qu'il m'accompagne sur le canapé.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant