Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 5: Résolution charmeuse (4)

Livai se retourne brusquement vers la porte.

- C...cela ne peut pas être Armin!

Je gémis ces mots. Je n'ai pas changé, je suis toujours aussi trouillard.

- Reste à l'écart, je vais ouvrir.

Il regarde à travers la fenêtre, mais avec la pluie, elle est brouillée avec de la buée.

- Tch...

Livai prit la poignée alors que restais à l'écart, recrovillé sur le canapé.

Un craquement se fit entendre, puis Livai comprit qui était derrière. Il cria:

- Eren!! Vers moi!!

Je saute du canapé alors que la fenêtre et la porte explose. Je n'arrive pas à voir ce qu'il se passe car Livai me prend dans ses bras et essaye tant bien que mal de dévier l'explosion. J'entends un ricanement d'un homme. Mais Livai voyant son visage, me serre contre lui et décide de ne pas rester plus longtemps ici.

Ses yeux se dilatent, rougissent, son corps se réchauffe et très vite, je n'arrive plus à voir ce qu'il se passe car Livai va trop vite pour un déplacement humain. Il court, ou plutôt virevolte, entre les obstacles qu'il rencontre. La maison est déjà loin.

Jamais mon corps n'a supporté une telle vitesse, plus vite qu'un avion qui décolle, d'un moto sur un piste plate, qu'une voiture en pleine course.

Oui, Livai n'a rien d'humain mais je l'aime quand même.
Et c'est ainsi que je perd connaissance dans ses bras.

~~~

- Son corps n'a pas supporté mais il va s'en remettre.

- Regarde, il remue légèrement.

- Il vaudrait mieux le laisser. Petra veille à ce qu'il ne manque de rien. Je vais aller dire à son ami qu'il est entre de bonnes mains.

J'ouvre un œil et vois M. Ackerman sortir suivi de Mme. Ackerman.

Il ne reste plus que Petra qui était dos à moi, entrain de plier un drap.

- Mm...

Elle se retourne, alerté par mon gémissement.

- Vous êtes réveillé? Oh, j'ai mis du thé sur votre table.

Je me retourne et effectivement, un tasse fumante est posée près de ma lampe.

- Je suis dans ma chambre?

- Non... Vous êtes au deuxième étage, dans la même chambre. M. Ackerman m'a dit qu'il fallait vous reposer.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé? Qui était ces gens?

Elle se fige avant de se retourner vers moi.

- C'était des ennemis. Des personnes qui en ont après vous.

- Et... Je me suis évanoui?