Chapitre 7: Amour fleurissant (6)

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- Madame a pensé bon de vous apporter à chacun une tasse de thé.

Elle nous fait comprendre que Mme. Ackerman sait que nous nous sommes retrouvés dans ma chambre.

Petra pose le plateau sur la table et sort de la pièce après nous avoir salué. Je l'ai connu un peu plus détendu avec moi. Peut-être parce que Livai est avec moi.

Celui d'ailleurs, me tourne le dos et se dirige vers la salle de bain. Je soupire, un peu dessus que notre moment d'intimité fut interrompu. Reprenant mes feuilles, je remarque ma bague à mon annulaire. Je souris. Peut-être que Mme. Ackerman a triché et que cette bague est reliée à elle.

Décidément, je trouve toujours cette famille mystérieuse.

Je somnole avec mes feuilles dans les mains, tentant de retenir un minimum mes leçons. Mais celles-ci me sont enlevées par des grandes mains.

Je lève la tête. Mon vampire les balançait à l'autre bout de la pièce avec un grognement.

- Mes feuilles...

Il me pousse contre le lit et me met une couverture sur moi.

- Laisse ces foutus cours dormir par terre et dors maintenant.

Il passe sa main derrière ma tête et m'embrasse longuement la joue. Je le regarde les yeux pétillant.

Son regard s'assombrit. Il se redresse et se dirige vers la fenêtre.

- Tu t'en vas? Tu m'avais dis que tu resterais avec moi...

Il ouvrit les rideaux, puis la fenêtre.

- Je ne t'enlèverai jamais ta pureté.

Et il disparut.

~~~

Je ne t'enlèverai jamais ta pureté...

Je mâchouille mon crayon, l'air pensif. Je pense que ma prof de science a bien compris que son cours ne m'intéresse pas aujourd'hui et que quelque chose me prend la tête.

Néanmoins, il me mit au premier rang avec un PC et une grenouille à disséquer. Sapristi! J'avais complètement oublié...
Elle nous avait bien parlé d'une dissection à faire. Quel horreur, je déteste ça.

Il manquerait plus qu'elle soit encore en vie et je m'évanouis. Armin me regarde de loin, impuissant.

Je lui souris et me retourne vers le batracien qui n'a pas disparu à mon plus grand malheur.

L'odeur est infecte, les images qui sont censées m'aider me dégoûtent.

Je dois écarter les pattes de cette pauvre bête et soulever la peau de celle-ci. Avec un ciseau, découper pour laisse apparaitre les boyaux. Mais cette vue me fait divaguer.

L'horrible impression de cette lame qui me transperce le ventre me vient en tête.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant