Chapitre 11: Préparations catastrophiques (4)

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Jean est arrivé un peu boussolé dans le manoir. Marco semblait souspicieux et on les laissa seuls dans leur chambre.

Si un départ se venait à se manifester, j'étais prêt à consoler Marco. Il doit tout lui expliquer.

Je suis dans la salon, emmitouflé dans une couverture. Je regarde le feu, pensif. Les paroles de Marco tourne dans ma tête.

Je jette un regard inquiet à Livai qui est en face de moi, assis sur son siège. Ses jambes étaient croisées, il était accoudé l'accoudoir et lisait un livre en sirotant un thé noir.

Il semblait trop pris dans sa lecture pour se rendre compte qu'il était observé.

Je me mord la lèvre. Est-ce qu'à l'instant il désire me mordre? Il l'a déjà fait pour me sauver la vie avant de perdre le contrôle et vouloir m'attaquer. Il est resté ce qu'il est.

Mais je l'aime tellement. Cette situation est horrible. S'il souffre d'être avec moi, alors pourquoi s'engage t il à devoir souffrir jusqu'à ce que je meure?

Je serre ma main contre ma poitrine. Mon cœur n'a pas cessé de battre que pour lui. Il en sera impossible pour quelqu'un d'autre.

- Je te sens soucieux Eren...

Je vois ses yeux se lever de son livre.

- Il y a-t-il quelque chose qui te tracasse?

J'avale ma salive avant de lui sourire.

- N...non, tout va bien.

Ses yeux se crispent, sûrement pour essayer de discerner un mensonge.

Mais on entend une porte claquer, ce qui fait retentir le manoir.

Je vois du salon, Jean descendre les escaliers prestement.

Il vint à nous et reprend sa respiration.

- Venez vite. Je vous en supplie!! Marco s'est évanoui!!

~~~

- Cela est très courant chez le médium. Un trop grand stress avec une utilisation excessive de ses pouvoirs font que certains de ses neurones perdent leur cellule qui se dégradent. C'est comme une sorte d'arrêt cardiaque humain, rigola M. Ackerman mais il était le seul à rire.

Il toussota, gêné.

- Bien, du repos pour quelques heures et il est sur pattes.

Jean, qui était à son chevet, le regarda avec inquiétude. Il prit sa main et la porta à sa joue.

- Ho Marco...

Livai sortit de la pièce avec le reste de sa famille. Marco était allongé dans mon ancien lit. Il semblait très pâle, même avec ses tâches de rousseurs.

- Jean... Ça va?

- Bof... Je viens juste de découvrir que je vais habiter quelque temps chez des monstres, plaisanta-t-il.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant