Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 14: Histoires et câlins (6)

Je toque doucement à la porte, mais n'entendant aucunes réponses, je me permis d'entrer dans la chambre. Livai était à la fenêtre. Je pus remarquer que le temps s'était assombri dehors. La météo était très aléatoire dans cette région?

Il avait le coude appuyer contre la vitre et regardait le ciel avec un air horriblement neutre.

Je m'avance vers lui, je pus distinguer ces mots:

- Je t'ai envoyé à l'abattoir...

Je m'arrête, il fait comme s'il ne s'était pas aperçu de ma présence.

- Mon père avait raison, ce mariage est une erreur.

- Tu penses vraiment ce que tu dis là!?

Pas de réponse.

- Livai, tu te rends compte de ce que tu!! Dis-je en haussant le ton.

Il tourna la tête vers moi.

- Avec tout le respect que je te dois, ta désespérance à deux balles tu peux te la mette où je pense. Je te pensais pas aussi endoctriné avec si peu de mots. Tu crois quoi, quand j'ai dis oui, je l'ai dis sans pensés aux répercutions?! Tu blagues là?! Je suis pas aussi idiot et j'ai bien réfléchi aux conséquences dangereuses de notre acte. Et pourtant j'ai dis oui!! Tu peux pas le nier, t'étais là!! Je suis pas aussi faible que tu le penses.

Je pose ma main sur la vitre pour qu'il me regarde dans les yeux.

- J'ai failli tuer plusieurs hommes pour toi, et si c'était à faire, je le recommencerai!! Je suis prêt à tout. Je ne suis donc pas un animal docile qu'on envoie comme tu dis à l'abattoir. Je vais envoyer chier ton oncle pour qu'ils nous laissent tranquilles et comme ça on en parle plus.

Il écarquille les yeux avant sourire doucement en soufflant.

- Je suppose que je n'ai que le choix de te faire confiance.

Je me sens soulagé qu'il ne m'en veuille pas que je lui ai littéralement crié dessus.

- J'adore quand tu t'énerve, tu es adorable.

Je gonfle mes joues.

- Je ne suis pas adorable. J'étais vraiment fâché que tu ne crois pas en moi.

Il caresse mes joues.

- Tu m'as convaincu. On va retrouver Tom.

Un éclair retentit dans le ciel. Il illumine la pièce pendant une longue seconde. Je sursaute un peu en m'accrochant à Livai.

Il ma caresse la tête en pouffant.

- Hum... Tu n'en profigerais un peu...?

- Peut-être.

- Allez, allons voir Tom. Il doit s'ennuyer tour seul dans le salon.