Chapitre 15: Île paradisiaque (4)

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Un petit garçon lance un ballon près de moi. Je lui attrape et lui lance. Il me remercie en allemand puis sa mère qui était plus loin le fait en anglais.

C'est vrai que je parle plusieurs langues. Depuis quelques temps, l'idée de devenir traducteur me turlupine dans la tête. Je sais qu'une université des langues est dans la région de Sina. Mais je sais quelles conséquences cela va impliquer si je veux un diplôme. Je vais devoir laisser mon mari pendant que j'irais en internat.

Après une demi-heure de marche, le soleil commençait à descendre vers la mer. Les vacanciers commençaient à ranger leurs serviettes et les enfants ramassaient leur pot. Je soupire et me dirige vers nos affaires.

Je rentre les premiers objets qui me viennent en vrac dans le sac de plage que j'ai reçu de Hanji. J'emporte nos serviettes et les laisse à une personne du personnel.

Mes sandales à la main, je pars à la rencontre de Livai qui revenait en short de bain et un t-shirt noir avec un petit palmier blanc. Il discutaient avec un animateur dans le hall de l'hôtel. Il ne m'avait pas vu arriver. Je passe devant lui et vais vers la chambre sans l'interpeler.

J'utilise le badge et ouvre le bungalow avec nonchalance. J'aperçois la valise de mon mari ouverte sur le lit avec ses affaires de bains sortis. J'enlève mon maillot de bain et vais dans la salle de bain. Je m'asperge le visage d'eau fraîche et me met de la crème après soleil sur les bras et difficilement sur les épaules et le dos.

J'entends Livai rentrer dans le bungalow. Il m'appelle:

- Eren!?

- Je suis dans la salle de bain. Attends chéri.

J'entends la porte s'ouvrir. Je vois dans la glace, Livai se tenir à l'encadrement de la porte, les bras croisés, le regard intéressé.

- Tu aurais pu m'attendre, dit il en voyant ma tenue légère, je t'aurais langoureusement déshabiller avec plaisir.

- Tu semblais occupé avec le monsieur de l'hôtel, je ne voulais pas te gêner.

Il se rapproche de moi en enlevant ses lunettes de soleil.

- C'était par rapport à l'escale, elle aura lieu dans deux jours.

- D'accord...

Il passe sa main sur mes hanches dénudées et sourit malicieusement. Je me retourne vers lui après avoir abandonné ma crème.

Je passe mes mains sur ses épaules et lui rend son sourire.

- J'ai faim, tu as repéré le restaurant?

- Oui... Il est à deux pas du hall.

- Allons-y avant que tu me sautes dessus.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant