Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 8: Péripéties dangereuses (2)

Hanji se fait attendre, voilà 3h que nous l'attendons. Livai commence à taper du pied par nervosité. Si nous n'avions été que tous les deux, je suis sûr qu'il m'aurait dit ce qu'il avait sur le coeur.

Mme. Ackerman chuchote deux mots à son mari avant que celui-ci passe sa main sur son front.

M. Smith, qui était appuyé à la cheminer et qui flirtait discrètement avec Petra, nous jette un regard interrogateur avant de soupirer.

Je me racle la gorge, quelque peu gêné. Si elle ne pointe pas le bout de son nez, je sais qu'elle ne va pas arriver.

Je me mord la lèvre et lutte en quelque sorte contre le sommeil.

- À quoi bon l'attendre, rétorque enfin Livai, elle ne viendra pas.

- J'ai peur qu'il lui soit arriver quelque chose, dit M. Ackerman dans ses mains, je n'aurais jamais dû...

- Quoi?! Demande posément Livai même si son inquiétude était visible, qu'est-ce qu'elle était censée faire?

- Parler à l'ennemi.

- Pardon!!?

Il se lève de son siège, les poignets serrer, et fait face à son père.

- T'as laissé ma meilleure amie seule face à l'ennemi.

Il lui attrape le col. Il est furieux, le visage tendu, les yeux exorbités, les dents serrés et la mâchoire tremblante de colère.

- L...Livai...

- T'as réfléchi bon sang!! Tu connais Kenny!! Hein! Tu sais de quoi cette ordure est capable. Hum!!?

- J...je le sais. Je ne suis pas inconscient. Mais c'est elle qui a insisté.

- Tu aurais dû l'empêcher!!

Livai me fait peur, on dirait qu'il est sur le point de blesser son père.

Mais Erwin qui regardait la scène trop calmement, s'avance, et pose sa main sur l'épaule de Livai. Celui-ci s'appaise avant de fermer les yeux et de prendre une grande respiration.

- Je vais la chercher.

- C..comment?! Compris son père.

Livai lâche M. Ackerman avant de sortir du salon à toute vitesse.

- Livai, crie sa mère.

Celui-ci ne se retourne pas, pris d'adrénaline. Je pousse M. Ackerman avant me mettre à courir pour le rejoindre.

- Eren!!

Je ne les écoute pas et suis encore Livai. J'ouvre la grosse prote avec plis de difficulté que d'habitude. Le jardin est vide. Je prend peur avant de regarder le toit du manoir. J'aperçois une silhouette sur la cheminée. Il était accroupi et s'apprêtait à sauter. Je tremblait, j'avais peur.

Je pris toutes les ressources de mon corps et lui cria:

- LIVAI!!!!