Et aussi maintenant son propriétaire. Il est intriguant avec son allure et ses habitudes.
Je jette un œil à ma tasse froide et je me souvins de la raison de pourquoi j'étais sorti de ma chambre.
- Le piano n'est pas un instrument que je maîtrise mais c'est celui, qui la plupart des compositeurs connus réussissent à la perfection. Après tout, il suffit juste d'appuyer sur une touche pour produire un son, finis-je en murmurant.
- Toi, tu dois sûrement faire un instrument à corde.
Je relève la tête, surpris par sa remarque.
- Tu as le même discourt que ma mère qui font du violon.
J'ouvris la bouche avant de la refermer sous son regard.
- Ouais ma mère faut du violon. Mais elle joue plus maintenant. C'est con mais c'est comme ça.
Il vit ma tasse de tisane dans mes mains.
- Qu'est-ce que tu fais avec ça?
- J...j'étais parti la réchauffer quand...
- Quand?
Je me souviens de ces lumières dans le couloir. J'aurai encore l'air plus ridicule en racontant ça.
- Rien... Répondis-je embarrassé.
- Tu ne trouves pas qu'il est un peu tard pour boire une tisane. Il est minuit passé.
Je ne trouvais rien à répondre à cette remarque. Il roule les yeux avant de se retourner vers sa chambre.
- Cette conversation était plus qu'inutile...
Je me ratatine contre le mur. Alors qu'il commence à fermer la porte.
- Mais elle était agréable.
Et la porte se referme complètement. Me laissant dans le noir total. Je lançais un regard effaré le sol. Je n'arrivais même pas à voir les pieds.
Pris d'adrénaline, je me mis à courir en lâchant la tasse qui se fracasse contre le sol. Je courre vers les escaliers, les dégringole, ouvre la porte avec fracas et me dirige haletant vers ma chambre. Un fois dans celle-ci, je la ferme à clef en me mettant derrière. Je m'essaye sur le sol froid et me recroville sur moi même.
Je n'en peux plus de cette endroit. Les lieux sont terrifiants, les habitant m'intriguent et me font peur, je me rend presque malade de frousse. Finalement non, je ne m'y habituerai jamais. Pas la peine de rester si c'est pour craindre quelque chose qui n'arrivera sûrement jamais.
Un craquement se fit entendre au dessus de moi. Par automatisme, je reste figé, retenant ma respiration. Puis courre vers mon lit, je prend un respiration qui s'avère plus être un suffoquement. Je regarde mon téléphone et compose un numéro, qui n'est plus attribué.
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Ténèbres du sort [Riren]
FanficPeaux pâles, sourires rares, cheveux corbeaux... Ackerman peut rimer avec la froideur de ces lieux. Il est hanté, j'en suis certain. Je me sens angoissé et triste. Et cet endroit ne m'aide pas à me faire sentir plus heureux. Il est soit noir, soit b...