Chapitre 21: Nouveau corps (5)

1.3K 83 4
                                    

Il remonte sur mes lèvres et les prend puissamment en sa possession. Il prend une grande inspiration avant de me faire tomber sur le plan de la cuisine.

Je perd un peu le contrôle et ouvre inconsciemment la bouche. Je reprend ma respiration et il en profite pour glisser son muscle rose. Je frémis bruyamment en aggripant ses épaules.

Je sens son coeur battre contre moi, ça me donne d'horribles frissons incontrôlés.

Mais il se relève rapidement, alors que j'étais sur le point de lui succomber.

- Non... Il ne vaut mieux pas qu'on le fasse...

- Pourquoi? Dis-je en m'accoudant.

- Mon père a raison, il ne faut pas trop te brusquer.

- On ne peut même plus...?

Livaï me sourit tendrement. Il caresse ma joue.

- Eren... Je t'aime, tu le sais ça?

Je pose ma main dans la sienne et ferme les yeux.

- J'ai l'impression que tu ne me l'auras jamais dit assez...

Il s'approche de mon oreille.

- Je t'aime mon amour, me chuchote-t-il...

Un grand frisson se propage dans mon coeur, je me mord la lèvre.

- Tu es sûr... qu'on ne peut pas... ?

Il me pince le nez.

- Non, tu auras le droit à mes câlins plus tard chéri. Maintenant que cette mauvaise histoire de maladie est du passé, on doit passer à notre ennemi.

- Il s'est passé des choses pendant que je dormais?

- Et pas qu'un peu, son armée s'est agrandi. Il va falloir nous trouver de l'aide.

J'avale ma salive en le voyant mettre son manteau.

- Tu t'en vas déjà?

- Oui... Je reviendrais bientôt.

Il attrape ses clefs.

- Mais? Je me suis à peine réveillé aujourd'hui, tu ne peux pas rester?

- Crois moi, je ne voudrais que ça. Mais j'ai pas le choix, mon père m'a laissé un message.

Il sort un papier avant de m'embrasser le front. Je bougonne.

- Ne fais pas cette tête, Hanji te tiendra compagnie.

Il ouvre la porte.

- Et je ne raterai l'anniversaire de mon mari pour rien au monde, dit-il en me faisant un clin d'oeil.

Mon... anniversaire?

Je le regarde fermer doucement la porte, la bouche légèrement ouverte. Je passe ma langue sur mes dents pendant un court instant. Bloqué devant la porte, je reste béa quelques instants.

Je cligne plusieurs fois des yeux me rendant compte que je n'avais pas fait ça depuis un moment.

Je retourne vers le salon où je pus trier le reste de mon courrier, à moitié concentré.

Ténèbres du sort [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant