Ténèbres du sort [Riren]

Chapitre 9: Mauvaise nouvelle (4)

Petra me relève avant de ranger son livre dans son sac. Erwin remettait ses boutons de manchettes en place.

- On y était de peu. Il m'a semblé apercevoir Mme. Ackerman rentrer dans la pièce.

Nous étions dans une station essence. Les touristes d'été faisaient le plein avec leurs enfants qui pleuraient parce qu'ils voulaient des frites à manger. Petra avançaient la tête haute devant toute ces étrangers avant de sortie des clefs de son sac.

- T..tu as une voiture, balbutiais-je?

- Les sorcières sont très calculatrices, rigola Erwin près de mon épaule.

Petra ne relève pas et lance les clefs au blond en disant:

- Tu conduits Erwin, Eren à l'arrière.

Les deux adultes montèrent à l'avant et s'attachèrent.

- Eren?

Je sentais une brûlure à mon ancienne morsure sur mon cou.

- Eren?!

Je me retourne, ils me regardaient avec impatience.

- Dépêche toi, dit Erwin.

Mais Petra vit que je flanchais et et m'oblige à m'asseoir sur la banquette arrière.

- Ça va Eren?

- J'ai le cou qui me brûle.

Erwin démarre la voiture.

- C'est parce que le vampire qui t'a mordu n'est pas loin. On va à Florence. C'est là que sont les Mienium.

Je presse la tête contre le repose tête et ferme les yeux. Le voyage risque d'être long.

~~~

Florence est en jours de fête, la ville est remplie de touristes. Impossible de rouler en voiture et les quelques rues sont replies de voitures. Petra semble impatiente et regarde sa montre tout les trois secondes.

Erwin, quant à lui, avait appuyé sa tête contre le volant, ayant perdu tout espoir. Je regardais chaque personne dehors qui nous visageais avec dégoût car nous leur gênions le passage.

La nuit est tombée, les lumières de la ville se sont allumées. Petra nous a pris un hôtel pour la nuit. Je dors avec elle alors qu'Erwin est tout seul.

Je regardais par la fenêtre, la foule marchait presqu'en file pour se trouver un endroit où manger. L'hôtel était prêt d'une sortie de petite église mise à l'écart. Elle n'était pas illuminée comme le reste de la nuit.

Je ne tenais un crayon à la main et griffonne quelques mots sur mon manuscrit.

Mais impossible de trouver l'inspiration. Je regarde le ciel, et espère. Espère que Livai change d'avis et revienne au manoir.

Dans quoi me suis-je embarqué?