"On a besoin d'elle"

Chapitre 3

- Tâchait de bien vous reposer, ajoutait le dénommé Scott. Demain sera une longue journée.

Mon cœur battait toujours autant.

- Très bien, qui veut veiller sur elle ?

Il y eu un petit silence, pendant lequel j'entendais seulement les battements de mon cœur.

- Stiles ?

- Pourquoi moi ?, répliquait-il aussitôt.

- Car c'est toi qui la tenait dans ta gueule !

« Dans ta gueule ? Oh mon dieu ! Ils sont pas humains ? »

Je commençais réellement à stresser. En reculant, je marchais sur une branche qui fit du bruit.

« Oh merde... »

- Qu'est-ce que c'était ce bruit ?, questionnait Isaac.

- Peut être qu'on nous..., chuchotait une nouvelle voix masculine.

- Chut !, soufflait Stiles.

- Et la fille ? Elle est où ?, demandait Scott sur un ton d'inquiétude.

Mon cœur rata un battement.

- Elle n'est pas par terre !, observait Isaac.

- Dépêchez-vous de la trouver !

« Merde. »

Je m'apprêtais à courir, « tant pis pour ma cheville. », quand je me sentis glisser sur le sol.

Seulement je ne tombais pas. Quelque chose me retint, une sorte de pression sur mes hanches. J'eus le souffle coupé.
Stiles : Elle est là. Je l'ai.

J'essayais de me débattre à nouveau en espérant que tout cela soit soit une mauvaise blague ou bien un mauvais rêve.

La pression sur mes hanches ne se relâcha pas.  Je continuais à me débattre.

- Du calme !, s'écriait Scott.

- Mais qui êtes vous ?!, demandais-je aussitôt. Ou suis-je ? Et mes amies ?

J'entendis quelqu'un se rapprochait de nous. Une nouvelle pression se fit sur mon épaule, et je tournais la tête en direction de cette dernière et fronçais les sourcils en espérant voir quelque chose qui m'aiderait à cerné ce qu'était ces "formes" dans le peu de luminosité de cette nuit.

Mais la nuit était trop sombre pour que je puisse distinguer quoi que ce soit.
Alors je restais là, l'oreille tendu, me concentrant le plus possible sur l'ouïe puisque la vue m'était retirée.

- Tu n'as rien à craindre ici, affirmait Scott.

- Je ne sais pas qui vous êtes ! Si ça se trouve ce n'est pas la réalité ! Je..., soufflais-je.

- Vous avez entendu ?, demandait l'autre garçon, dont je ne connaissais pas le prénom.

Je fermais les yeux et arrêter de me débattre, me concentrant sur l'ouïe.
Je n'avais rien entendu.

- Qu'est ce ?, interrogeait Isaac.

- On ferait mieux de partir !, observait Scott.

- Ils sont à nos trousses ?

- Si tôt ?, répliquait Isaac.

- Eh ! Je vous avais prévenu !, remarquait Stiles.

- Vos gueules !, soufflait Scott.

Tous s'arrêtèrent de parler et se concentrèrent sur les bruits.

Je n'entendais rien et commençais à me demander s'ils ne m'avaient pas coupé pour que j'évite de poser toutes sortes de questions qui semblaient les ennuyer.

En me concentrant, je n'avais pas entendu de voix de fille et pût donc arriver à la conclusion que j'étais entourée seulement de garçons ; que je ne connaissais pas...