Chapitre 78

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Je le faisais et je prenais place à côté de lui, sur une chaise.

- Comment vas-tu ? demandais-je d'une voix douce.

J'essayais de discerner dans quel état d'esprit il était après la conversation qu'il avait eu avec Malia, mais j'étais incapable de le discerner. Son visage ne laissant paraître aucune émotion, pas même la colère.

- Bien et toi ?

Il croquait une nouvelle fois dans le gâteau au chocolat, que lui avait gentiment recommandé Malia. D'ailleurs, je trouvais ça bizarre qu'elle le lui ai donné alors qu'ils étaient en pleine dispute.

« Et si c'était une vengeance ? »

Je secouais légèrement la tête.

« Arrête c'est impossible. Retire toi ça de la tête. »

- Clarisse ?

Je relevais la tête et le regardait.

- Oui ?

Je chassais l'idée qu'elle est voulu se venger et me concentrais de nouveau sur Stiles.

- Je t'ai demandé si ça allait, lançait-il.

- Et ça va, mentais-je.

Il haussait les sourcils, ne me croyant pas. En même temps, j'aurais pu y mettre du mien et être plus convaincante mais je n'y arrivais pas.
Je me mordais doucement les lèvres.

« Est-ce que je lui dis que je l'ai entendu ? Ou je le garde pour moi ? »

- D'accord, reprenait-il. Bien reposée ?

- Oui j'ai bien dormi, et toi ?

- J'ai passé une bonne nuit, souriait-il.

Je le regardais doucement croquer dans son gâteau au chocolat. Je ne saurais comment l'expliquer mais je ne le sentais pas ce gâteau.

- Stiles, faut que je te dise quelque chose.

- Oui, quoi ?

Je ne savais pas si c'était une bonne idée ou pas.

- Je vous ai entendu... Avec Malia.

Il acquiesçait doucement et ne semblait pas du tout surprit.

« Peut-être m'a-t-il entendu tout à l'heure ? »

- Je l'ai croisée, ajoutais-je. Et elle avait l'air agacée.

- C'est pas mon problème, répliquait-il d'un ton agressif.

Je baissais les yeux, en me mordant la langue. Elle l'aimait encore, ça crevait les yeux, mais Stiles ne le voyait pas.

- À quoi tu penses ? demandait-il plus doucement.

Je relevais doucement la tête, me mordant toujours la langue.

« Comment lui dire qu'elle aime encore ? »

- Stiles, il faut...

Mais je fus coupée, la porte d'entrée venait de s'ouvrir laissant place à Derek et Scott. Tous les deux avaient le sourire.

- Eh salut ! s'exclamait alors Stiles.

- Salut ! Bien dormit ? répliquait Derek, en nous observant.

On acquiesçait vivement la tête pendant que le basané venait prendre place à côté de nous. Il retrouvait aussitôt son air sérieux.

- Où étiez-vous comme ça ? interrogeait Stiles.

- On était parti chasser.

Il levait la main en désignant Derek, qui tenait deux lapins morts, dans ses bras. J'écarquillais les yeux, impressionnée.

- Et le Professeur ? demandais-je.

Scott tournait aussitôt la tête vers moi, il fronçait les sourcils.

- Quoi le Professeur ? répétait-il, sans comprendre.

- Il est où ?

- Sûrement avec Isaac et Liam, intervenait Derek. Ils sont parti dans la forêt bien avant que l'on soir réveillé.

J'acquiesçais lentement.

- Jackson et Cora ? questionnait Stiles.

Derek haussait doucement les épaules avant d'ajouter :

- Sûrement un peu derrière la maison, il y a un pré où ils vont tout le temps.

- Et sinon, vous deux que faites vous ? souriait le basané.

- On déjeune, répondait Stiles d'une voix neutre.

Il montrait le dernier morceau du gâteau au chocolat qu'il avait et en faisait une dernière bouchée.

- Ça avait l'air bon ! répliquait Scott avant de détourner le regard vers les lapins.

Il souriait puis il se levait, rejoignant Derek qui posait les lapins sur une table en bois.
Il devait être une heure moins le quart de l'après-midi, lorsqu'Isaac, Liam ainsi que le Professeur Lupin rentraient.

- Où étiez-vous ? demandais-je aussitôt. Je vous ai cherché !

- J'étais avec Isaac et Liam, explorer les alentours, expliquait-il.

Il retirait son manteau, et je comprenais qu'il était soucieux.

- Professeur, j'ai une question à vous poser.

Au même instant Stiles nous rejoignait.

- Je vous écoute, souriait le Professeur.

Stiles lui faisait un signe de tête, afin de le saluer. Le Professeur lui rendait en se forçant un léger sourire.

- C'est dans notre chambre, indiquais-je.

Il acquiesçait. Puis tous les trois on se dirigeait dans la chambre où j'avais passé la nuit avec Stiles.
Une fois à l'intérieur de la pièce, je prenais la photo dans mes mains avant de la montrer au Professeur.

- C'est votre père et Peter Hale, indiquait-il aussitôt.

- Peter Hale ? répétais-je.

Le Professeur Lupin acquiesçait rapidement tout en me fixant.

- Où l'avez-vous trouvé ?

Je lui désignais du doigt le meuble en bois.

- Je peux m'assoir ? interrogeait-il.

J'hochais doucement la tête pendant qu'il prenait place sur le lit. Stiles refermait doucement la porte et je me posais en face du Professeur.

- Très bien, reprenait-il. Il faut que je vous raconte qui est Peter Hale.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant