Chapitre 158

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Narration externe :

Il devait être au alentours de deux heures du matin, quand Hermione confirma enfin la proposition de Ginny.

— Il est marqué que la seule guérison possible est en effet le jour.

C'est avec un hochement de tête général, que les garçons ainsi qu'Hermione et Ginny, décidèrent de passer la nuit ici.
Stiles promena son regard sur la pièce, et il constata alors avec joie que Ginny et Liam s'étaient légèrement isolés, en parlant tous les deux dans un coin.

Isaac et Hermione s'étaient endormit.

Seul, Scott était éveillé, il se trouva à côté de son ami, qui tenait toujours Clarisse, étroitement serré dans ses bras.

— Stiles, tu as besoin de sommeil. Dors.

Mais le jeune garçon secoua négativement la tête, persuadé qu'il n'en n'avait pas besoin.

— Elle va se réveiller hein.

— Je sais, souffla Stiles.

Scott fronça les sourcils, ne comprenant pas la réaction de son ami. Stiles, quant à lui, continuait d'examiner chaque traits du visage de la jeune fille qu'il tenait dans ses bras. Il passa doucement ses doigts frais sur les lèvres de Clarisse, contemplant avec émerveillement la beauté ainsi que la couleur de ses lèvres roses. Il posa ensuite délicatement sa main sur le front de la jeune fille, dégageant avec prudence quelques mèches de cheveux qui pouvait la gêner. Les yeux de Stiles s'arrêtèrent alors sur les paupières closes de Clarisse, contemplant avec merveille ses longs cils. Il regrettait en cet instant, que ses yeux ne soient pas ouverts, car il aurait aimé se noyer dans l'océan de ses derniers. Il posa avec douceur sa main sur ses joues, où il pouvait constater que ses pommettes étaient également bien dessinées ainsi que son nez qui était en parfaite harmonie avec le reste de son visage.

En cet instant, le jeune homme parut se rendre compte à quel point il aimait Clarisse. Chaque parties de son visage, tels que ses sourcils, ses cils, ses oreilles, ses yeux, ses lèvres, ses cheveux, ses pommettes mais aussi ses deux grains de beauté au niveau de la joue, étaient pour lui source d'émerveillement. Et il lui arrivait de se dire qu'il était chanceux de l'avoir rencontré.

En cet instant même, le jeune homme se surprenait à se dire qu'il aurait été jaloux si elle avait choisit un autre garçon que lui.
Sa main continuait de se balader, cette fois dans les cheveux de la jeune fille, qui ne bougeait pas. Stiles, fixait alors son regard sur sa poitrine, elle se soulevait régulièrement, signe qu'elle dormait profondément. C'est alors que Scott comprenait à présent la réaction qu'avait eut son ami, il ne voulait pas dormir. Pas parce qu'il voulait la voir se réveiller aussitôt, mais parce qu'il craignait le fait que quelqu'un puisse s'en prendre à elle pendant son sommeil.

Les lèvres de Scott laissèrent place à un sourire pendant qu'il regardait l'un de ses meilleurs amis, contemplait celle qu'il aimait.

— Dors, je reste surveiller si tu veux.

Stiles sursauta aussitôt en relevant la tête, avant de la tourner et de fixer Scott. C'est avec un léger pincement de lèvre, que Scott comprenait qu'il venait de casser la bulle dans laquelle Stiles s'était enfermé avec Clarisse.
Ce dernier fronça les sourcils, n'ayant pas entendu la parole de son ami. Par chance ou bien un heureux hasard, Scott décida de changer sa phrase.

— Tu montes la garde ?

Stiles acquiesça aussitôt.

— Si jamais tu te sens t'endormir, tu me réveilles.

— Ne t'en fait pas.

C'est ainsi que Scott ferma doucement ses yeux, s'endormant quelques instant après. Il était à présent trois heures du matin, quand Liam et Ginny s'endormaient collé l'un à l'autre.

Stiles sentit la fatigue le gagner mais il refusait de s'endormir. Pas tant que Clarisse ne se réveillerait pas. Il commençait à avoir peur de ne plus jamais la voir se réveiller.

Narration interne :

Je courrais. Mon visage entier était en sueur. J'étais dans la forêt interdite. Derrière moi, des cris retentissaient, ils me glaçaient le sang.
Je savais que c'était Harrison qui hurlait, elle avait besoin de moi, mais je ne pouvais pas faire demi-tour. Mon cerveau m'obligeais à continuer.

Soudain, deux personnes étaient face à moi, m'arrêtant aussitôt dans ma folle course.
Je ne les connaissais pas. En revanche, leurs visages me semblaient familier. C'était ceux des deux Wendigos que nous venions de croiser.
Mon cœur ratait quelques battements.
Avant même que je puisse bouger, un dernier cri strident retentissait et en tournant la tête, je comprenais que c'était Harrison.
J'hurlais moi aussi.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant