"On a besoin d'elle"

Chapitre 102

C'est le soleil qui me tirait du sommeil ce matin là. J'ouvrais un œil puis me redressais doucement.
Il était huit heure moins le quart et je devais être en cours à huit heure pile.
Je tournais la tête cherchant Mimi, mais elle n'était plus là. Elle était sûrement partit dans les toilettes des filles au seconde étage.
Je m'étirais doucement, me dirigeant ensuite dans la salle de bain.
Alors que je me passais de l'eau sur le visage, appuyée contre le lavabo, une chose m'interpellait dans le miroir.
C'était sur mon avant-bras droit, la marque. Elle scintillait et elle était noire.

« Oh. Ce n'est pas bon signe. »

Je me regardais de nouveau dans le miroir, des légers cernes étaient présents sur mon visage, mais je semblais tout de même plus reposé qu'avant.
Je prenais ma douche et quelques minutes après, je quittais le dortoir à la recherche des garçons.
Je me rendais aussitôt dans la grande salle, elle était tellement immense et remplit d'élèves mais aussi de professeurs, que j'aurais sûrement un peu de mal à les trouver.
Pourtant, à peine avais-je passé la grande porte qu'une main dans la salle se levait. Je tournais aussitôt la tête dans la direction de cette dernière, c'était Stiles.
Je me précipitais vers lui, un immense sourire était dessiné sur mes lèvres.
J'étais tellement contente de le revoir.

- Stiles !

- Clarisse !

Il se précipitait vers moi, le sourire aux lèvres. Et sans que je m'y attende, je me retrouvais soulevée quelques centimètres au dessus du sol, et tournais légèrement en l'air.
Je m'accrochais à lui qui tournait plusieurs fois sur lui-même avant de s'arrêter.

- Wow.

- Comment vas-tu ? s'inquiétait-il aussitôt. Tu as bien dormit ? Tu n'as pas fait de cauchemar ?

Je souriais et baissait légèrement la tête, il eut alors un sourire gêné puis il me reposait doucement au sol.

- Ça va. Hm. Si.

- Des Nazgûl ?

Je secouais négativement la tête.

- Hm non.

Stiles fronçait les sourcils.

- Peter, soupirais-je.

Il acquiesçait doucement et s'empressait d'ajouter :

-Bon, déjà tu ne fais plus de cauchemar faisant allusion au Nazgûl, c'est plutôt une bonne nouvelle ?

Je faisais une petite moue. Il y avait maintenant cette histoire de marque qui scintillait et il fallait que je lui en parle.
D'ailleurs, il semblait comprendre qu'il avait quelque chose d'anormal.

- Qu'est-ce qui se passe ? interrogeait Stiles.

Je baissais doucement la tête, en m'assurant que personne ne nous regardait. Puis je relevais vivement la manche de mon avant-bras droit. La marque était telle que je l'avais vu ce matin dans le miroir.
Il posait alors aussitôt ses doigts frais dessus.

- Elle est comme ça depuis quand ?

J'haussais brusquement les épaules.

- Je n'en sais rien. Je m'en suis aperçue ce matin !

- Ce n'est pas normal, soufflait-il en relevant la tête.

- Oui, je sais.

Au même instant, Isaac faisait irruption, se dirigeant vers nous. Stiles avait tout juste le temps de me glisser :

- On en reparlera plus tard.

J'acquiesçais tandis qu'Isaac se posait à côté de moi, une pomme verte dans la main.

- Eh ! Clarisse !

- Eh Isaac !

Il souriait. J'observais alors Stiles secouer négativement la tête.

- Viens prendre le petit déjeuner ! relançait Isaac. On mange super bien chez les Sorciers !

- Isaac !

Il tournait la tête vers moi, ne comprenant pas pourquoi je l'avais interpellé.

- Tu veux bien parler moins fort s'il te plait ? souriait Stiles. Nous sommes aussi des Sorciers !

Isaac paraissait se rendre compte de son erreur. Alors il se contentait de croquer une nouvelle fois dans sa pomme. Je m'asseyais à la table, prenant à mon tour une pomme.
C'est ainsi que je me mettais à chercher du regard Hermione et Ginny, mais la Grande Salle était tellement remplit que je ne voyais personne.

- Tu cherches qui ? demandait Liam.

Je posais mon regard sur lui, il se tenait à côté de moi, debout, le regard fixé sur moi.

- Pardon ?

- Je disais tu cherches qui ?

Il souriait. Je m'empressais de répondre :

- Mes amies.

Il acquiesçait rapidement. Je relevais la tête, lui offrant mon sourire tandis que Scott se levait. Il jetait un bref coup d'œil à sa montre avant de claquer dans ses mains.

- Il est huit heures dans deux minutes, il est temps d'aller en cours.

- Oui, papa, souriait Isaac.

Le basané levait les yeux au ciel pendant qu'il prenait la tête de la marche, suivit des garçons.

- Tu es prête pour les cours ? questionnait Stiles.

« Pas vraiment. »

- On va dire que oui. Et toi ?

- Non. À vrai dire, je déteste ça.

- Tu verras c'est intéressant, souriais-je.

Mais il secouait légèrement la tête.

- Ça, je n'en doute pas.

Je me levais et il m'imitait.