Chapitre 129

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— J'ai quelques petites choses à vous dire, déclare Dumbledore.

Aussitôt, les murmures cessaient, laissant place au silence.

— Bien. J'ai besoin de toute votre attention. Ce que je vais vous dire, n'est pas à prendre à la légère.

Il marquait une pause, promenant son regard sur l'immense salle. Avant de le poser sur notre table, qui s'avérait être la troisième.

— Une créature que nous ne connaissons guère règne en ce moment même dans le château. Nous faisons notre nécessaire pour la trouver. Cependant, nous ignorons les conséquences qu'elle peut créer. C'est pourquoi vous devez être dans vos dortoirs respectifs dès lors de vingt-heures et demi, et vous n'avez pas le droit d'en sortir jusqu'à votre première heure de cours.

Quelques murmures s'élevaient à présent.

— C'est pourquoi je vous demande à tous et à toutes d'être très vigilant. Les Professeurs ainsi que moi ne tenons pas à ce l'un d'entre vous soit blessé.

Son discours me donnait froid dans le dos.
Il parlait du Professeur Lupin. D'ailleurs, j'entendais autour de moi plusieurs élèves se demander où était-il bien passé.

— Je compte sur vous.

Sur ceux, il tournait les talons puis il prenait place parmi les Professeurs.

— Il est donc en liberté, observa Isaac.

— Oui, nous devons faire attention car s'il est là c'est sûrement pour se venger. Et il pourrait s'en prendre à Liam, Harrison et Clarisse.

« Merci de nous rassurer Scott. »

— Hm. D'ailleurs j'avais pensé à quelque chose, souffla Liam.

— Quoi ???

— En y repensant, le professeur a bien prit sa nouvelle forme dans le cachot avec Peter.

Je fronçais les sourcils, ne voyant pas totalement où il voulait en venir.

— Eh bien, je me suis demandé et si c'était Peter qui l'avait lui aussi transformé et donc l'avait prit sous son contrôle ?

Sa suggestion fut comme un coup de poing dans mon estomac. Un nœud s'y formait aussitôt.

— Je n'y avais pas pensé, lança Stiles. Mais je sais pas si cela marche sur le Professeur, sachant que c'est déjà un Loup.

— Mais il n'est pas comme nous, ajouta Scott.

Stiles acquiesçait aussitôt.

— Vous pensez que c'est possible alors ? Questionna Harrison.

Au même instant un groupe de garçons passait derrière elle, ils parlaient assez fort.

— C'est elle ! Elle est nouvelle, signala un garçon.

— Woaw ! Elle est carrément canon ! S'exclama un autre garçon.

— Ouais. Mais pas autant que l'autre.

« Mmh. L'autre ? »
J'haussais les sourcils.

— Si tu le dis. Enfin, elles sont très jolies.

— Tu crois qu'elles sont...

— Faut pas rêver. Elles sont avec nous, trancha Stiles.

Les deux garçons ne s'attendaient pas à ce qu'on les ai entendu. Ils sursautaient et fixait d'un air soudainement gêné notre table.
L'autre garçon grimaçait.

— Ah. Les deux ?

Stiles acquiesçait aussitôt avant de me déposer un léger baiser sur la joue.

— Rêve pas trop, celle que tu vois ici même est à moi.

Il se tournait ensuite vers Harrison qui était assise à côté de Scott. Il l'a désignait du revers de pouce, et reportait son attention sur les deux garçons devant nous.

— Et celle là est avec mon ami ici présent.

Scott s'emparait aussitôt de la main d'Harrison, approuvant les paroles de son ami. Du coin de l'œil, je voyais les joues d'Harrison virait au rouge. Elle fixait la table, ne sachant plus où se mettre.

— Ah dommage.

— Dommage ? Rétorqua Stiles.

Il haussait les épaules, d'un air sérieux.

— Oui, car elles sont très belles.

Au même instant, un groupe de cinq filles passaient derrière Harrison en se faisant remarquer :

— Encore une nouvelle. Elle fait toute coincée dit moi !

Une rousse se mettait alors à rire.

— Et en plus elle est toute rouge !

— Harrison ? Demandais-je.

Elle relevait doucement la tête, se mordant la langue. Je savais qu'elle les avaient entendu.

— Ne les écoute pas. Elles sont jalouses.

Elles partaient en ricanant comme des bécasses, nous jetant des coups d'œils. Harrison se forçait un sourire mais qui ressemblait plus à une grimace. Je me sentais mal pour elle. Elle était nouvelle certes, mais ce n'était pas non plus une bête de foire. Il faudrait qu'à l'avenir, je puisse être là pour la défendre. C'est avec un léger sourire que Liam reprenait la discussion sérieuse qui portait sur le Professeur Lupin.

— Après c'est une hypothèse que j'émets, je ne suis sûr de rien, lança Liam.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant