Chapitre 9

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On avait reprit la course depuis une heure déjà.

- Arrêtons nous là, lançait le basané sur un ton autoritaire.

C'est ce qu'on fit. Nous venions juste de quitter la forêt, et devant nous se tenait encore quelques arbres, et en face une rivière et au loin le château.

Je me forçais à marcher jusqu'à un arbre puis me laissait glisser contre en étendant mes jambes.

Ma cheville me faisait souffrir. Je jetais un coup d'œil aux autres. Ça faisait presque une journée que j'étais avec eux et je ne savais toujours rien d'eux.

« Ils m'agacent. »

Le blond vint se poser à côté de moi.

- Je ne te dérange pas ?

- Non, soufflais-je doucement.

Il eut un petit sourire.

- Ta cheville ?

- J'ai toujours autant mal, lançais-je d'une voix lasse.

Il y eut un petit silence pendant lequel je le regardais.

- Dite moi qui vous êtes, le suppliais-je. Je vous en prie. Je dois le savoir.

- Pas maintenant.

Puis il lançait un regard soucieux aux autres garçons qui étaient tous occupé à faire autre chose.

- Mais pourquoi ?, insistais-je.

C'est alors que leader s'approchait de nous.

- Tu devrais la lancer tranquille. Elle gaspille ses forces.

Je relevais la tête et le fixait pendant que le blond s'en allait en soupirant.

- Qui êtes vous ?, interrogeais-je tout en le fixant.

- Tu ne lâcheras donc pas ?, rétorqua-il.

Je secouais la tête de droite à gauche.
Il me regarda un moment puis releva la tête et fixa les trois autres garçons.

- Tu devrais te reposer.

- Je suis en forme, acquiesçais-je aussitôt.

- Très bien, alors lève toi, lançait-il.

- Et Scott ! Vient te rafraîchir ici !

- Tu as de la chance. Tâche de te reposer, annonçait le basané.

J'hochais la tête et fixait droit devant moi, la rivière ; là où étaient les garçons.

Le soleil commençait à descendre dans le ciel, il ferait bientôt nuit. Je fermais doucement les yeux ; appréciant la chaleur du soleil sur ma peau.
Ma cheville me faisait horriblement mal et j'avais très chaud.

Quelques minutes plus tard ; quand je rouvris mes yeux, il commençait tout juste à faire nuit. Je tournais la tête sur ma gauche et pu constaté que Scott et Isaac avait allumé un feu et parler doucement.

Je ramenais mon regard sur la rivière qui se trouvait en face de moi.
J'avais chaud, horriblement chaud, ma cheville me faisait toujours souffrir.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant