Chapitre 13

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Le professeur quant à lui, n'avait cessé de me regarder.

- Eh bien, ce n'est pas bien d'écouter aux portes, souffla-t-il, le regard sévère.

Mes yeux se posaient automatiquement sur lui.

« Pour qui il se prend lui ? »

- Je n'écoutais pas !, m'exclamais-je aussitôt.

- De toute façon, tu n'en sais pas plus, concluait Liam en roulant des yeux.

- Mais..., soupirais-je.

Je les regardais tous un par un.

- Pourquoi suis-je ici avec vous ?

- On t'as dit pas maintenant !, grogna le basané.

Je sentais une colère monter en moi.

- Mais quand alors ?!, m'exclamais-je.

- Bientôt.

Il avait parlé calmement. Je secouais la tête.

« Pffff... »

- En attendant, vous avez besoin de sommeil, observa le Professeur Lupin.

Et il tournait les talons et quittait la chambre suivit de tous, prenant bien soin de refermer la porte.
Je n'avais pas d'autre choix que de retourner m'assoir sur mon lit, légèrement énervée.

J'observais à présent la chambre dans laquelle je me trouvais.
Elle était assez grande, tout était en bois y comprit le sol et, en face de moi se trouvait un immense miroir.
Je m'avançais vers ce dernier et alors que je regardais dedans, je vis apparaître une silhouette derrière moi.
Ce n'est pas pour autant, que je faisais demi-tour et le reconnut aussitôt : c'était Stiles.
Je fronçais les sourcils.

« Stiles ? Que fait-il ici ? »

- Comment te sens tu ?, demanda-t-il sur un ton extrêmement doux.

- Mieux, soufflais-je. Et toi ?

- Mieux.

J'étais toujours dos à lui, et l'observait dans le miroir.

- Tu poses beaucoup trop de questions.

Il avait dit ça sur un ton de reproche.

« Dite moi qu'il se fout de moi ? C'est pas possible ! »

- C'est une blague ?, râlais-je aussitôt. Dite moi que c'est une mauvaise blague que vous me faites !

Il y eu un léger silence pendant lequel je fis volte-face, et me retrouvais nez à nez avec Stiles.

- Tu ne dois juste pas poser de questions, par pour le moment, répliquait-il. Il est encore trop tôt !

« Il se fout de moi. »

Il ne me laissait pas le temps et s'empressa d'ajouter :

- Tu le sauras bientôt pourquoi on t'as choisie.

Je tournais la tête vers lui.

« Pourquoi on m'a choisie ? »

Ses mots restaient ancré dans ma tête, pleins de questions se posèrent.

« Ils m'avaient choisie et ils avaient besoin de moi. Mais pour quelle raison ? »

En relevant la tête, je me rendais compte que je me retrouvais seule, me laissant une nouvelle fois un vide.
Stiles venait de partir, la porte de ma chambre était soigneusement fermée.
Ses mots résonnaient encore et encore dans mon crâne.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant