Chapitre 62

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Narration externe :

Les garçons s'asseyaient  autour de Scott et du Professeur Lupin, toujours allongé sur le sol.

- Très bien, acquiesçait Liam. On t'écoute.

Tous avaient le regard fixé sur Scott qui prenait une grande inspiration :

- J'ai pensé que le Professeur étant allongé sur le sol, inconscient, on pourrait dire qu'il est secoué de convulsions. À ce moment là, Isaac, tu l'imites.

Isaac acquiesçait vivement.

- Pendant ce temps, Liam, Stiles et moi on se retire au fond du cachot. Isaac, tu crieras de l'aide et quand les deux qui nous surveille entreront dans le cachot, on s'avancera sans se faire remarquer puis on sort retrouver Clarisse.

- Très bien. Génial comme plan, observait alors Isaac. Mais comment je fais moi pour les retenir ?

Au même instant, le Professeur Lupin se redressait doucement.

- Je vous aiderez Isaac.

- Professeur ? interrogeait-il.

Ce dernier hochait rapidement la tête, se frottant les vêtements. Il tournait aussitôt la tête vers Scott.

- C'est un très bon plan, avouait-il.

Scott ne pouvait s'empêcher de sourire.

- Je ne veux pas briser votre plan mais on le fait quand ? intervenait Liam.

Scott se redressait puis il jetait un rapide coup d'œil à Pettigrow et Sirius Black.

- Maintenant ! chuchotait-il.

- Au secours ! hurlait alors Isaac.

Le Professeur Lupin se laissait tomber sur le sol et il commençait à trembler de tout son long. Au même instant, les garçons se précipitaient au fond du cachot pendant que Pettigrow s'approchait de la grille en fer.

- Que se passe-t-il ? s'inquiétait Pettigrow.

- C'est le Professeur !

Pettigrow appelait alors Sirius Black, qui le rejoignait.

- Il a des convulsions ! annonçait Isaac.

Ce dernier se mettait aussi à trembler et il se laissait glisser sur le sol frais du cachot, pendant que les deux gardes entrèrent par la grille. Sirius Black se précipitait vers le Professeur Lupin, qui tremblait et Pettigrow faisait de même avec Isaac.
Au même instant, les garçons se dirigeaient vers les grilles et sortirent sans faire de bruit.

- On va le perdre ! observait Sirius Black. Lupin ! Mon ami !

Isaac se forçait à trembler mais il tendait l'oreille, écoutant tout ce qu'il se passerait pendant que les garçons iraient chercher Clarisse.

Narration interne :

Je rouvrais les yeux.

« Pense à autre chose ! »

Le Professeur continuait d'appuyer sur mon épaule et bientôt, des tâches noires plus ou moins grandes se formaient dans mon champ de vision. Ma respiration s'accélérait en même temps que je luttais pour ne pas succomber à la douleur.

- Qu'attendez..., bafouillais-je, -vous... de moi ?

Il se mettait à rire. C'était un rire affreux, un rire qui procure des frissons, un rire qui annonce rien de bon.

- Enfin, idiote, rétorquait-il, tu le sais très bien !

Je me forçais de fixer le sol.

- Non...

Je devais me mordre à plusieurs reprises la joue, pour ne pas hurler. Je sentais peu à peu le goût du sang se répandre dans ma bouche.

- Que sais-tu à propos des Nazgûl ?

Je tournais la tête vers lui, me forçant à le regarder droit dans les yeux.

- Pourquoi vou-voulez-vous..., soupirais-je, vous... le sav-savoir... vo-vous en êtes u-un ?

Je me forçais un sourire. L'effet de la phrase que j'avais espéré sur le Professeur Rogue était mieux que je ne l'avais imaginé. Tous les traits de son visage se contractaient aussitôt.

- Espèce de...

Je le regardais et au même instant, sa main redoublait d'intensité sur mon épaule, appuyant encore plus qu'auparavant.

- Espèce de ?

Mes yeux fixaient aussitôt la personne qui venait de parler. Sa présente me paraissait totalement irréel. Il ne pouvait pas être là.
Le Professeur Rogue cessait d'appuyer sur mon épaule, puis il se tournait vers les nouveaux venus sans pour autant me lâcher.
Cependant, mes yeux ne lâchaient pas Stiles du regard.

« Il est là. C'est Stiles. »

- Bien, lançait le Professeur Rogue, d'un ton agressif. Bien, que faites-vous là ?

- Et vous qu'êtes-vous entrain de faire ? rétorquait aussitôt Stiles.

Le Professeur, visiblement surprit du ton sur le seul lui parlait Stiles, tournait la tête vers moi, en rigolant.

- On discutait tranquillement jusqu'à votre arrivé, cher jeune homme, expliquait-il d'un ton parfaitement neutre.

Au même instant, il se remettait à appuyer comme un malade sur ma blessure. De nouvelles tâches noires et de différentes formes apparaissaient dans mon champ de vision. Mon souffle se coupait mais je réussissais à pousser un hurlement.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant