Chapitre 107

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- Poussez-vous ! Poussez-vous ! s'écriait le professeur Flitwick. Laissez-moi passer !

Il réussit à se frayer un chemin, et parvint à nous.

- Qu'est-ce que c'est ces cris ? Que c'est-il passé ?

- C'est lui ! lançait méchamment Draco.

Il désignait aussitôt Stiles du doigt.

- Il m'a cassé le poignet !

Des murmures s'élevaient autour de nous. Le professeur tournait la tête vers Stiles et moi.

- Vraiment ? demandait le professeur. Qu'est-ce qui vous a prit ?

- Je ne faisais que me défendre, indiquait Stiles.

- Je vois, répliquait alors le professeur.

Il me jetait aussitôt des regards puis il tournait la tête vers Draco, qui se tenait le poignet de son autre main.

« Mais quel acteur ! »

- Daniel allait accompagner ce jeune homme à l'infirmerie ! ordonnait le professeur.

Le garçon prénommé Daniel sortait parmi la foule d'élèves qui s'était rassemblé autour de nous, se frayant doucement un chemin en direction de Draco qui faisait mine de pousser un gémissement de douleur.

- Maintenant rentrons en cours ! reprenait le professeur Flitwick. Fini les distractions !

Il attendait que les élèves regagnent sa classe avant de nous arrêter Scott, Isaac, Stiles et moi. Liam étant déjà en classe.

Et que je ne vous reprenne plus, compris ? ajoutait-il.

- Compris, acquiesçait Stiles.

Je le sentais encore très énervé. Je me mordais la joue en m'asseyant à une table à la deuxième rangée. Je jetais alors un rapide coup d'œil aux élèves autour. Je ne voyais ni Luna, ni Cho et encore moins Hermione et Ginny.
Je reportais mon attention sur le professeur qui nous rappelait ce qui nous était essentiel de savoir pour les examens de fin d'année. Je ne l'écoutais pas vraiment, m'enfermant dans mes pensées.

- Notez ça, indiquait le professeur, les enfants, c'est important si vous voulez réussir vos examens.

Je levais la tête, prenait un stylo de ma trousse et m'apprêtais à noter ce que le professeur écrivait, quand soudain, au tableau apparaissait des lettres écrit à la craie blanche : Naâzama.
Je clignais alors plusieurs fois des yeux et put voir les lettres glisser le long du tableau pour ensuite former d'autres mots : Quelqu'un de proche te trahit. Méfie-toi.
Je secouais la tête en clignant une nouvelle fois des yeux.

« Je rêve, ce n'est pas possible. »

Soudain, en relevant la tête je ne voyais que l'écriture du professeur Flitwick sur le tableau. Je venais sûrement de rêver. Ce ne serait pas la première fois que cela m'arrivait.
De nouveau, je fixais ma feuille. Et à l'instant même où la mine de mon crayon se posait sur mon parchemin, une écriture exactement comme celle du tableau apparaissait : Tu ne tarderas pas à le découvrir. Reste sur tes gardes.

« C'est pas possible ! Je deviens folle ! »

Je secouais de nouveau la tête, m'assurant que c'était bien réel et non pas un rêve. Ma vision commençait à se troublait.
Aussitôt, je reportais toute mon attention sur le tableau. Mais c'est avec horreur que j'observais que je ne parvenais plus à lire un seul mot de ce qu'écrivait le professeur Flitwick. Je baissais alors la tête, et d'autres mots apparaissaient : Le pire reste à venir.
Je me retenais de pousser un cri. Je devenais complètement folle, j'en étais certaine à présent. Je posais alors les mains sur mon visage, en me mordant la lèvre inférieure. Une dernière phrase faisait son apparition, s'effaçant presque aussitôt : Tu ne peux pas tous les protéger.
Désormais, c'était plus fort que moi, je lâchais un cri. J'étais tellement effrayée.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant