Chapitre 20

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On regagnait le Saule Cogneur, il était aux alentours de dix heures et demie du matin.
Ainsi, le Professeur Lupin se laissait glisser sous les racines de l'arbre suivit de Stiles et de moi.

- Ils sont là ! s'exclamait aussitôt Isaac. Ils sont rentrés !

Ce fut le premier à nous accueillir, et il semblait si heureux de nous revoir.

- Où étiez-vous ?

Liam et Scott le rejoignait.

- Nous étions mort d'inquiétude ! indiqua Liam.

- On étaient dehors, répondait Stiles.

- C'était la pleine lune, observa le basané sur un ton de reproche.

Puis il lançait un regard au professeur et c'est à ce moment là que je comprenais qu'il mentionnait le fait que le professeur prenait l'apparence d'un loup seulement les nuits de pleine lune.

- Oui et ? soufflait doucement Stiles.

Scott ne répondait pas et se contentait de secouer la tête.

- Nous ferions mieux de dormir, signala le Professeur Lupin.

- Quoi ? Déjà ? C'est que le matin ! remarqua Isaac.

- Eh excuse nous mais nous n'avons pas dormit ! soupira Stiles.

Sur ceux, le professeur Lupin tournait les talons et partit dans ce qui semblait sa chambre respective.

- Ça va ? demandait gentiment Isaac.

Il se penchait vers moi et me regardait.

- Oui, pourquoi ? mentais-je.

- Je sais pas. Tu fais une drôle de tête.

Je le regardais.

- C'est gentil.

- Non. Excuse moi, c'est pas du tout ce que je voulais dire ! soupira-t-il.

J'eus un léger sourire en le voyant s'agiter dans tout les sens.

- Ça va je te charrie ! plaisantais-je.

« Si tu savais ce que je viens d'apprendre tu comprendrais pourquoi je fais cette tête. »

- Allons nous coucher, lança Stiles.

- Ok. Reposez vous bien !

- Merci ! répondais-je.

Puis je regagnais la chambre qui m'étais destinée.
Je refermais doucement la porte et m'engouffrais dans le lit. Sous les couettes chaudes.
Le sommeil me venait aussitôt.
Je me retrouvais devant un miroir. Je posais délicatement mes mains dessus, de peur de casser le verre. Et ce qu'il se passa ; le verre se brisa et je basculais dedans. Me retrouvant devant trois portes.

La première à ma droite était orange et grande, la seconde était noire et portait un verrou et la dernière à gauche était petite et bleu.
Je m'avançais vers la porte noir, malgré son verrou, j'essayais de l'ouvrir.
Soudain j'entendais des voix.

- Tu n'y arriveras pas...

- Tu peux toujours essayer...

Je me retournais aussitôt, mais je ne voyais personne. Je ne comprenais pas. Je continuais alors de détacher le verrou, et au bout de quelques minutes, je parvenais enfin à faire céder le verrou.
La porte s'ouvrait et je pénétrais à l'intérieur, et je voyais deux petits garçons courir l'un après l'autre avec derrière eux, leurs mamans qui rassemblaient le linge.
Sur la gauche, se trouvait une sorte d'immense jardin, bourré de haie. Je m'y avançais et me faisait aussitôt arrêtée.

- Tu as déjà oubliée ?

- De quoi ? soufflais-je.

- Tu es destinée à mourir.

Je serais les dents.

- Non ! C'est pas vrai !

- Crois ce que tu veux...

Je me débattais.
D'un coup, mes yeux s'ouvraient. Un cri s'échappait de mes lèvres et je me redressais aussitôt.
J'étais trempée de sueur et mon corps tout entier tremblait.

« Wow. C'était un cauchemar. C'est rien. »

Et pourtant, je n'arrivais pas à me rassurer. Je me sentais seule.
Des bruits de pas se faisaient entendre et bientôt la porte de ma chambre s'ouvrait, laissant place à une silhouette .

- Qui c'est ? demandais-je aussitôt, sur la défensive.

Je reculais en me heurtant au mur.

- C'est Stiles.

"On a besoin d'elle"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant